Logo Météo Biarritz, météo expertisée et gratuite

Chronique 2006 - D'Avril à Juin

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

 

Évènements météo marquants d'avril à juin 2006

 

 

Mercredi 5 avril 2006 : Une perturbation circule des Pays de la Loire aux régions de l’Est. En contact avec l’air froid qui descend sur toute la moitié nord, la pluie se transforme en neige sur une partie de la Bourgogne, la Franche-Comté et le sud de l’Alsace - on mesure 5cm à partir de 200 m d’altitude sur le sud du Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et le Doubs.

 

 

Du 24 au 26 avril 2006 : le temps est particulièrement chaud près de la Méditerranée, notamment sur la Basse vallée du Rhône où les températures atteignent quotidiennement 26 à 28° - le mois d’avril 2006 sera d’ailleurs un mois très chaud sur ces régions avec un excédent thermique de 2 à 3°.

 

 

Dimanche 30 avril 2006 : les gelées sont fréquentes en matinée, notamment sur le Centre ainsi que du nord-est au Massif-Central. Les températures minimales atteignent -3° à Aurillac, Luxeuil-les-bains, -2° à St Geoirs, le Puy, Orléans, St-Dizier et -1° à Chartres. De fortes averses parfois orageuses se produisent sur le Nord-Pas de Calais, la Picardie et les Ardennes. La neige apparaît jusqu’en plaine sur le nord de la Lorraine, les Ardennes, et une partie du Nord-Pas-de-Calais.

 

 

A partir du 2 mai 2006, la tendance s’inverse très brutalement - le 3 mai 2006 les températures atteignent ou dépassent 25° sur une grande partie de la France - il s’agit du 1er épisode estival de la saison
Le 4 mai 2006, les 26° sont atteints ou dépassés sur le 1/3 des stations avec une moyenne de 25° sur la France et des pointes à 27°. 

 

 

La chaleur s’estompe lentement par la suite mais les orages prennent le relais. Ils sont parfois violents le samedi 6 mai 2006, lorsqu’une zone se forme des Pyrénées au Massif Central et au Nord-Pas-de-Calais. Il tombe parfois l’équivalent d’un mois de précipitations en une journée sur le sud de la région Midi-Pyrénées, le Loiret, l’Essonne, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et la Somme (pour ne citer que quelques exemples). Des inondations éclair sont parfois observées notamment autour de Paris. Voici quelques valeurs de précipitations : 32 mm en 1 h à Roissy, 30 mm en 30 minutes à Meaux (77), 60 mm à Nangis (77) avec grêle, 47 mm en 2h à Abbeville (80), 55 mm à Pamiers (09).

 

 

Les 8, 9 et 10 mai 2006, sont des journées particulièrement froides dans les Alpes où d’importantes chutes de neige ont lieu au-dessus de 800 à 1300m - le 9 mai 2006, la température ne dépasse pas 8 à 9° en Lorraine et 11 à 12° en IDF.

 

 

Le samedi 13 mai 2006, une nouvelle vague orageuse traverse la France - de violents orages éclatent dans le courant de l’après-midi en Ile-de-France - ils sont particulièrement forts sur le plateau de St-Quentin en Yvelines, les Hauts de Seine, la Seine-St-Denis et l’est immédiat de Paris - en revanche, la ligne de grain se scinde en deux lorsqu’elle passe sur Paris. D’autres violents orages sont localisés sur le Puy de Dôme et le nord de l’Alsace.

Mardi 16 mai 2006 : Le temps reste très orageux, notamment sur la partie centrale de la France. Plusieurs lignes de grains accompagnées d’une activité électrique intense, d’importantes chutes de grêle et de violentes rafales de vent balayent successivement le Poitou-Charentes (notamment Cognac), le nord du Limousin et de l’Auvergne (notamment Thiers) puis une partie de la région Rhône-Alpes. On constate de gros dégâts dans certains secteurs.

 

 

Mercredi 17 mai 2006: De l’air très chaud concerne temporairement un grand quart sud-ouest où les températures dépassent 30°. On atteint 33° à Pau et 34° à Mont-de-Marsan.

 

 

Samedi 20 mai 2006: Une dépression assez creuse (985 hpa) circule très rapidement sur le sud des Iles britanniques, occasionnant un temps très mouvementé sur quasiment tout le pays. Sur les régions du nord, les vents atteignent en général 80 à 110 km/h sur le littoral comme dans les terres avec des pointes à 126 km/h au cap de la Hève, 104 km/h à Melun. Quelques arbres sont déracinés jusque dans Paris où les parcs ferment au public.

 

 

Dimanche 28 mai 2006: Les températures atteignent des valeurs très élevées sur le Roussillon, la Basse vallée du Rhône et le Var avec des pointes à 35/36°. Des records sont battus.

 

 

A partir du lundi 29 mai 2006, la situation change radicalement. Un flux de nord s’établit et les températures sont en chute libre.
Le maximum du froid est atteint les 30 et 31 mai 2006 où les températures ne dépassent pas 15° sur toute la moitié est de la France. Le 30 mai 2006, on enregistre seulement 11° à Lille et Reims, 12° à Metz et Rouen, 15° à Paris. Il neige à partir de 800m sur les Vosges et le Jura, 1000 à 1200m sur les Alpes. Des averses de grésil sont signalées en Belgique, dans les Ardennes, sur les plateaux du nord-est et à Grenoble.


 

La neige du 31 mai 2006 dés 800 m dans les Vosges

 

 


Jeudi 1er juin 2006, les températures minimales sont très basses, notamment sur le Centre, les Pays de la Loire, l’Ile-de-France et la Normandie. Le record pour un mois de juin est battu à Orly (3°1 contre 3°2 le 4 juin 1975), à Orléans (0°8 contre 1°9 le 2 juin 1962), à Nantes (3°8 - record du 3 juin 1975 égalé), à Auch (2°6 contre 3°6 le 6 juin 1986). Des gelées sous abri sont localement observées en Eure et Loire ainsi que dans le Loir-et-Cher (-0°2 à Romorantin). Dans la soirée, la neige se mêle à la pluie à Gerardmer (600m).
Vendredi 2 juin 2006: Les températures restent basses sur la moitié est. Il fait 0 à 1° sous abri, en Champagne (0°9 à Reims). La Corse connaît un temps exceptionnellement froid et perturbé. Sous les orages, les températures s’abaissent à 13° sur la côte et la neige fait son apparition au-dessus de 1100 m d’altitude !



Les gelées au matin du 2 juin 2006, vues de la webcam du plateau de l’Arselle (Chamrousse, 1550m d’altitude)

 

 

A partir du 5 juin 2006, le temps s’améliore, notamment dans l’ouest, puis sur toute la France et une période de plus en plus chaud affecte le pays. Cette vague de chaleur persistera jusqu’à la fin du mois de juillet ou au début du mois d’août, selon les régions. Il s’agira de la plus longue vague de chaleur de l’histoire de la météo…

Le 9 juin 2006, la période de temps très ensoleillé et vraiment très agréable (ciel bleu limpide) se poursuit dans l’ouest et gagne peu à peu le reste de la France. Les températures atteignent des niveaux très élevés en Bretagne et sur toute la façade atlantique avec 29° à Brest (record quotidien) et 32° à St-Nazaire, Niort, Dax et bien d’autres villes…

Du 11 au 13 juin 2006, on dépasse 30° sur plus de la moitié du pays avec quelques pointes à 34 ou 35°, notamment dans le sud-ouest (33 à 34° en Ile-de-France). Le lendemain, les températures baissent de 11° en 24h sur la Normandie.

 

 

Les 14 et 15 juin 2006, la fraîcheur s’installe momentanément dans le nord ce qui contraste avec la chaleur de la moitié sud (14° à Lille contre 32° à Clermont-Ferrand).

16 juin 2006 : un violent courant de sud-ouest en altitude fait remonter du sable du Sahara jusque sur le sud-est de la France. Le ciel prend un aspect jaunâtre, notamment vers Grenoble où l’on signale de la pluie de boue.

 

 

19 juin 2006 au soir : une cellule orageuse à caractère tropical se développe sur la région Midi-Pyrénées. De gros dégâts sont signalés dans le Tarn-et-Garonne où des milliers d’arbres sont déracinés. Certains d’entre eux tombent sur des maisons et les occupants sont relogés.

 

 

20 juin 2006 : un coup de chaleur se produit sur Corse. Le Sirocco fait grimper la température à plus de 35° en fin de matinée, à Ajaccio.

 

 

25 juin 2006: de très violents orages éclatent de la moyenne vallée du Rhône à l’Alsace - de la grêle est signalée sur de nombreuses communes et une vigilance orange est lancée par Météo-France - la température passe de 30/33° à 15/18° sous les orages.

 

L’orage du 25 juin 2006 dans le Rhône

 

 

D’autre part, une petite dépression remonte sur les régions du nord-ouest où le temps est exécrable toute la journée. Les températures ne dépassent pas 17 à 19° et il tombe entre 20 et 100mm de pluie en 12h sur la Normandie (96,5mm à Caen), l’ouest de l’IDF et la Picardie.
 

 

A partir du 26 juin 2006 : Une période de fortes chaleurs touche le pays, à commencer par les régions du Sud.


La sécheresse du mois de juin 2006

 

 

Du 26 au 28 juin 2006, les fortes chaleurs ont lieu notamment dans le département du Vaucluse où l'on atteint quotidiennement 35°.

 

 

Le 27 juin au soir 2006, un très violent orage occasionne de fortes rafales de vent et des dégâts à Albertville.

L'orage d'Albertville du 27 juin 2006

 

Les 29 et 30 juin 2006 : Ces fortes chaleurs gagnent la basse vallée du Rhône. On relève par exemple 36° à Nîmes. 

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !