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Chronique 1974

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1974

 

Repères historiques de l'année 1974

13 mars 1974 : ouverture de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle
2 avril 1974 : mort du président Georges Pompidou

18 avril 1974 : Mort de Marcel Pagnol
19 mai 1974 : élection de Valéry Giscard d’Estaing
7 juillet 1974 : la majorité civile est abaissée à 18 ans
La RFA remporte la coupe du monde de football

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1974 : Tempêtes des 16 janvier, 6 et 11 février, inondations de Morlaix de la mi-février 1974,

 

 

L’hiver 1973-1974 est encore plus doux que le précédent - aucune période de temps froid n’est observée - les températures restent presque constamment au-dessus de la moyenne - en revanche, les tempêtes sont fréquentes et parfois très violentes.

 

 

16 janvier 1974 : les vents se déchaînent sur la moitié nord et d’une façon générale sur toute l’Europe du nord - les rafales atteignent 172 km/h au cap Gris Nez (Pas de Calais), 159 km/h à côté de Granville, 158 km/h à Boulogne-sur-Mer, 152 km/h à Bréhat, 122 km/h à Rouen et près de 120 km/h dans les terres, au Nord de la Loire. L’Île-de-France et le Nord-est de notre pays sont également par la tempête avec des rafales supérieures à 100 km/h (112 km/h à Paris-Montsouris). Après le passage de la tempête, du 17 au 19 janvier 1974, le mistral souffle violemment avec des rafales à plus de 100 km/h (126 km/h le 18 janvier 1974 à Istres et 112 km/h le 19 janvier 1974 à Orange). La tempête du 16 janvier 1974 provoque la perte de plusieurs navires et la mort ou disparition de 45 personnes en Europe occidentale. La tempête du 16 janvier 1974 provoque la perte de plusieurs navires et la mort ou disparition de 45 personnes en Europe occidentale !

 

Rafales maximales enregistrées lors de la tempête des 16 et 17 janvier 1974

 

Tempête des 16 et 17 janvier 1974 - analyse météo

 


Tempête du 16 janvier 1974 : Énormes dégâts dans l'Uuest du pays après la tempête

 

 

6 février 1974 : 2ième tempête ; pratiquement aussi violente que la précédente - on enregistre 185 km/h à Granville, 167 km/h à Lannion (Côtes d’Armor), 163 km/h à l’Ile de Ré, 156 km/h à Cancale, 133 km/h à Cherbourg et 110 km/h en Région parisienne.

 

Tempête du 6 février 1974 - analyse météo

 

11 février 1974 : 3ième violente tempête - le littoral de la Manche et de l’Atlantique subit d’importantes érosions - la ville de Morlaix (Finistère) est en partie inondée - les vents atteignent de nouveau 130 à 170 km/h sur les côtes du nord-ouest et 100 à 130 km/h dans les terres.

 

Tempête du 11 février 1974

 

Tempête du 11 février 1974 : érosion côtière à Boulogne-sur-Mer

 

Durant cette période perturbée de février 1974, deux épisodes de fortes pluies provoquent des inondations mémorables sur la Bretagne.

Après un mois de janvier 1974 déjà très humide (1,5 à 2 fois la normale), des pluies abondantes se produisent dans la journée du 10 février 1974 avec plus de 70 mm en 1 jour sur les hauteurs du centre Bretagne (même phénomène les 11 et 12 décembre 2000). Des crues se produisent à Morlaix, Châteaulin, Quimper (Finistére), Pontivy (Morbihan), Guimgamp (Côtes-d’Armor) - le bassin de la Vilaine étant moins touché.

Les 14 et 15 février 1974, il tombe à nouveau 50 à 70 mm sur les versants sud du relief. Au total, le cumul du 10 au 15 février 1974 dépasse parfois 150 mm sur les hauteurs bretonnes avec 183 mm à Briec (Finistère), 180 mm à Ploerdut (Morbihan) et 159 mm  à Brennilis (Finistère).

 

Cumuls de pluie du 10 au 16 février 1974 en Bretagne - inondations - Carte Météo-France

 



Inondations à Morlaix du 11 février 1974 : sous les eaux (inondations d’estuaire liée à de fortes pluies et à une mer démontée empêchant les eaux de s’évacuer)

 

Inondations de Morlaix en février 1974

 

Des inondations se produisent également à Vitré (Ile-et-Vilaine) - source : Vitré en images

 

 

1er mars 1974 : il neige tout au long de la journée sur la Région parisienne et toute la moitié est du pays mais ce sont les seules chutes de neige en plaine de l’hiver…

 

Neige du 1er mars 1974

 

3 mars 1974 : tempête de neige gorgée d’eau dans le Gard, le Vaucluse et l’Hérault - très nombreux dégâts et pannes d’électricité (davantage qu’en décembre 1970) - parfois plus d’un mètre sur les Cévennes et 23cm à Nîmes.

Neige du 3 mars 1974 dans le Gard - analyse météo



La neige de début mars 1974 à Montpellier

 


Début mars 1974 : La neige bloque des routes dans le Var

 

 

16, 17, 18 et 19 avril 1974 : Nombreuses gelées destructrices dans le Centre et le Nord-est du pays avec -6° à St Étienne, -5° à Vichy et -4° à Nancy.

 

Gelées tardives de la mi-avril 1974 - Températures minimales du 17 avril 1974

 

 

Le 18 avril 1974 : Pas moins de 6 trombes ravagent le littoral varois - elles prennent naissance entre Port Cros et l’Ile du Levant et provoquent de gros dégâts vers le Lavandou et Bormes-les-Mimosas

 

La trajectoire des trombe du 18 avril 1974 aux Iles du Levant - Article extrait d'une revue MET MAR de 1975 sur un cortège de trombes le 18 avril 1974 

 

La trombe du 18 avril 1974 aux Iles du Levant - photo revue MET MAR de 1975

 

 

Du 13 au 16 août 1974 : la chaleur devient peu à peu accablante - le 16 août, la température atteint 40° à Clermont-Ferrand, 39° à Auxerre et Bourges, 38° à Nevers et St Girons (Ariège), 37° à Lyon, 35° à Orléans et 34° à Paris - 1200 ha de forêts sont anéanties par le feu dans la Vienne, le Maine et Loire et l’Indre et Loire - des villages de Haute Loire sont menacés et le plan ORSEC est déclenché.



Vague de chaleur du mois d'août 1974 Températures maximales du 16 août 1974
 

Vague de chaleur du mois d'août 1974 - la chaleur du 15 août 1974 à Paris

 

La vague de chaleur de la mi-août 1974

 

 

28 août 1974 : des gelées blanches se produisent sur la moitié nord de la France comme par exemple à Alençon, Reims et St Quentin.

 

Gelées blanches du 28 août 1974

 

 

23 septembre 1974 : Des pluies orageuses (120 mm à Pila Canale) entraînent des débordements de rivières soudains et des inondations destructrices dans le Centre de la Corse. A Corte, la crue du Tavignano provoque des victimes et 8 campeurs sont noyés -  tempête, inondations et des chutes de neige très précoces en montagne.

 


A Paris, le mois d'octobre 1974 est le plus froid depuis 1922 - la moyenne des températures est d’ailleurs la même qu’au mois de novembre…

 

 

1er, 2 et 3 octobre 1974 : c’est pratiquement l’hiver et au dessus de 1500m, cette neige persiste durant tout le mois d’octobre.



Neige du début du mois d'octobre 1974 : A Chamrousse, les bergers doivent précocement descendre leurs troupeaux avec un mois d’avance

 

Neige précoce en montagne - le 2 octobre 1974

 

 

Nuit du 19 au 20 octobre 1974 : une brutale tempête s’abat sur la moitié nord du pays où les rafales dépassent partout les 100 km/h - cette tempête est associée à une dépression qui se creuse rapidement en arrivant sur la France - d’abondantes chutes de neige se produisent en montagne - on mesure 48 cm de neige à Villard-de-Lans (Vercors, altitude 1050 m).

 

Tempête de la nuit du 19 au 20 octobre 1974 - analyse météo

 

 

Nuit du 15 au 16 novembre 1974 : il se produit pratiquement le même phénomène mais un peu plus au sud - la tempête se déchaîne du massif central aux Alpes - les vents atteignent 150 km/h au Puy, 131 km/h à Millau, 124 km/h à Lyon et 115 km/h à St-Etienne.

Tempête de la nuit du 15 au 16 novembre 1974

 

 

Fin novembre 1974 : après plusieurs semaines de temps très perturbé, plusieurs régions sont gravement touchées par les inondations - le plan ORSEC est déclenché dans la Mayenne et l’Ile et Vilaine - le nord, l’ouest et le Lyonnais sont les secteurs les plus touchés.

 

 

Le mois de décembre 1974 est le plus doux depuis 1934.

 

 

11 décembre 1974: une tornade ravage en partie les villages de Provin et Rosult, près de Roubaix (Nord) - des bâtiments sont en partie détruits et 4 avions de tourisme s’écrasent.

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1974

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !