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Chronique 1973

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1973

Repères historiques de l'année 1973

27 janvier 1973 : un accord de cessez-le-feu au Viêt-nam est signé à Paris
25 avril 1973 : après 17 ans de travaux, le boulevard périphérique entoure complètement Paris
30 avril 1973 : R. Nixon est piégé par l’affaire du Watergate
22 décembre 1973 : flambée des prix du pétrole qui déclenchera une grave crise économique

 

Évènements météo marquants de l’année 1973 :  Début d’année très calme, tempête du 2 avril les régions du Nord, neige des 9 et 10 avril, déluge de début juin, vague de chaleur de la mi août, torrent de boue à Saint-Brieuc du 4 juillet, orages destructeurs du mois d’août, orages dans le Massif central le 15 septembre, tempête sur le Nord-Pas-de-Calais le 21 septembre, pluies abondantes et tempête dans les régions méditerranéennes en octobre, vague de froid et neige de la fin du mois de novembre et du début du mois de décembre.

 

 

Il s’agit d’un des hivers les plus doux depuis des décennies - les mois de janvier 1973, février 1973 et mars 1973 sont également calmes et secs avec un enchaînement de situation anticycloniques. Entre le 12 et le 17 février 1973, le temps est tout de même beaucoup plus agité avec quelques coups de vent et me^me un peu de neige sur la moitié Nord.

Une tempête se produit le 13 février 1973, suivie d'averses de neige entre le 14 et le 16 février 1973.

 

2 avril 1973 : un très brutal coup de vent s’abat sur les régions du nord, notamment sur le Nord Pas de Calais où quelques dégâts sont signalés - les rafales atteignent 130 km/h à Lille. Un ouvrier est tué par une tôle arrachée par le vent.

 

Tempête du 2 avril 1973 - récit dans le journal Nord-Matin

 

 

Les 9 et 10 avril 1973 : après un hiver pratiquement sans neige, les flocons blanchissent Lyon, Grenoble et Mâcon où la température ne dépasse pas 1° l’après-midi - on mesure également 23 cm à Privas (à 400 m d’altitude, dans l’Ardèche). Saint-Etienne est particulièrement touché par une neige abondante (environ 25 cm)...

 

La descente froide et instable responsable des chutes de neige des 9 et 10 avril 1973

 



La neige en région Rhône-Alpes… le 10 avril 1973

 

10 avril 1973 : la neige est abondante à Saint-Étienne !




La neige a même fait son apparition à Marseille le 10 avril 1973 !!

 

 

 

2 mai 1973 : une tornade ravage plusieurs communes de l’Indre situées entre Veuil et Poulaines, sur une distance de 15 km.

 

La tornade du 2 mai 1973 entre Veuil et Poulaines (Indre)

 

5 mai 1973 : un coup de sirocco accentué par un effet de foehn, fait grimper la température à 32° en pleine nuit à Ajaccio.

 

 

Nuit du 1er au 2 juin 1973: de fortes pluies se produisent sur l’Ile de France où en l’espace de 12h, il tombe parfois l’équivalent de 3 semaines de précipitations.

 

Les pluies persistantes et abondantes de la nuit du 1 au 2 juin 1973 et la journée du 2 juin 1973

 

 

En soirée du 5 juin 1973 et dans la nuit du 5 au 6 juin 1973 : un orage particulièrement violent se déverse sur la Crau (Bouches-du-Rhône). Les cumuls dépassent localement les 250 mm (260 mm à Saint-Martin de Crau et 264 mm sur l’aéroport d’Istres) majoritairement tombés en 6 heures.

  • 207,7 mm en 6 h
  • 133,4 mm en 3 h,
  • 92,4 mm en 2 h,
  • 58 mm en 1 h,
  • 36,8 mm en 30 min

 

 

Du 26 au 28 juin 1973 : Bref coup de chaleur

 

Le bref coup de chaleur du 27 juin 1973

 

Le coup de chaleur de la fin juin 1973 - Paris - piscine Deligny

 

 

4 juillet 1973: un orage spectaculaire inonde le centre-ville de St Brieuc - les torrents qui dévalent emportent des voiture et noient 2 personnes. Le Gouët, fleuve d’habitude si paisible, se transforme en torrent de boue. Les fortes pluies touchent une bonne partie du département des Côtes d’Armor, puisqu’on relève souvent entre 30 et 50 mm. La palme revient à Bréhand (124 mm), Plaintel (83 mm) et Ploufragan (53 mm).

 

Orage du 4 juillet 1973 : Cumuls de pluie du 4 juillet 1973 en Bretagne

 

L'orage du 4 juillet 1973 et le torrent de boue qui ravage Saint-Brieuc

 

 

Les 14 et 15 juillet 1973 : De violents orages inondent le sud-est du Vaucluse et débordant sur les Bouches-du-Rhône. Apt est la ville la plus touchée avec de gros dégâts. En 2 jours, il tombe 237 mm à Apt dont 144 mm le 14 juillet 1973 - 93 mm le 15 juillet 1973 180 mm à Bonnieux, 148 mm à Mallemort.

 

 

Du 11 au 18 août 1973: les températures dépassent partout les 30° - on atteint 37° à Toulouse, 35° à Bordeaux , 34° à Tours et 33° à Paris.



La canicule du mois d'août 1973 à Strasbourg

 


Météorologiste de la Météo Nationale expliquant l’origine de cette vague de chaleur du mois d'août 1973

 

La canicule de la mi-août 1973

 

Les fortes chaleurs de la mi-août 1973 - températures maximales de la journée du 13 août 1973

 

La canicule de la mi-août 1973

 

La canicule de la mi-août 1973

 

 

Le 11 août 1973, un violent orage provoque des coulées de boue dans le quartier de la Tête d’Or, à Lyon - des coulées de boue emportent 4 véhicules en Tarentaise et certains vignobles sont saccagés par la grêle en Alsace.

 

Les dégâts de l'orage du 11 août 1973 dans la région de Lyon

 

 

Nuit du 23 au 24 août 1973 : Pluies torrentielles sur les Hautes-Pyrénées. Un orage très localisé déverse environ 150 mm en environ moins de 2 heures. Les dégâts sont spectaculaires dans la région des Baronnies au-dessus de Tournay (crue dévastatrice de l’Arros, affluent de l’Adour en amont d’Aire-sur-Adour et issu du plateau de Lannemezan où il tombe 86 mm (Source : Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne). Une voie ferrée est emportée sur 150 mètres, des voitures et caravanes en camping sont emportées par les flots, plusieurs maisons sont inondées et les dégâts sont importants (cultures et principalement au maïs, perte de cheptel) aux fermes et villages bordant l’Arros entre Ricaud et Cabanac sur plus de 20 km.

 

 

Début septembre 1973 : les fortes chaleurs reviennent et la sécheresse qui débute en Bretagne quelques mois auparavant, s’accentue - elles concernent plus généralement toute la moitié Nord.

 

 

15 septembre 1973 : de très fortes pluies provoquent des inondations dans les Bouches du Rhône (notamment Marseille)- dans le même temps, des chutes de grêlons géants (gros comme des orange) bombardent littéralement certaines communes du Gers. Un violent orage de grêle est signalé à Tiercé (49). En un quart d’heure cinq cents toitures sont littéralement détruites par des grêlons plus gros que des balles de tennis dans un fracas infernal !

 

Les violents orages du 15 septembre 1973 dans le Massif central

 

 

21 septembre 1973 : Une tempête se lève brutalement entre Dieppe et le détroit du Pas de Calais.

 

Analyse météo de la tempête du 21 septembre 1973 dans le détroit du Pas-de-calais - extrait du livre de Météorologie Marine - R. Mayençon

 

 

2 octobre 1973 : c’est de nouveau le déluge à Marseille où il tombe 161mm de pluie, soient 2 mois de précipitations - toute la Provence et la Côte d’Azur sont touchées - le bilan est de 7 morts.

 

2 octobre 1973 : coup de vent d'Est sur les Côtes varoises et vague orageuse avec pluies diluviennes à Marseille - extrait du livre de Météorologie Marine - R. Mayençon

 


Dramatique bilan du déluge qui s'est abattu dans le Sud-est de la France du 2 octobre 1973

 

L'effet de la tempête du 2 octobre 1973 à Marseille - un platane s'abat sur un kiosque à boissons et sur un abri-bus

 

 

13 octobre 1973 : 3ième épisode de pluies diluviennes dans le sud-est - fréquentes inondations entre Marseille et Menton - 3 morts sur la Côte d’Azur.

 

 

Nuit du 28 au 29 novembre 1973 : des chutes de neige concernent tout l’est de la France - on mesure 8 cm à Grenoble et Macon, 6cm à Besançon, 5cm à Nancy.

 

 

Les 2 et 3 décembre 1973  : de l’air glacial envahit la plupart des régions - les températures descendent souvent en dessous de -15° sur le quart nord-est - le thermomètre affiche -22° à Luxeuil les bains (Vosges), -19° à Nancy, -17° à Strasbourg et Metz, -15° à Grenoble - un très net redoux se produit dans la nuit du 3 au 4 décembre et des pluies verglaçantes provoquent de nombreux accidents de la route de l’Aquitaine aux régions du nord-est.



Les routes et les trottoirs de Lyon transformés en patinoire lors de l'épisode de pluie verglaçante du 3 décembre 1973

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1973

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !