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Chronique 1941

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1941

Repères historiques de l'année 1941

 

fin juin 1941 : l’Allemagne commence à envahir l’URSS et arrive aux portes de Moscou le 19 octobre 1941 .
7 décembre 1941 :  le Japon attaque la base de « Pearl Harbor » puis le sud-est asiatique - les États-Unis entrent en guerre.
« Citizen Kane », avec Orson Welles, est le film de l’année.
Début de la pénurie de papier - les quotidiens ne font plus que quelques pages.

 

Évènements météo marquants de l’année 1941 : Vague de froid de janvier, tempête mi-février, neige précoce début novembre

 

 

1er au 18 janvier 1941 : La vague de froid qui s’est interrompue au cours des derniers jours de l’année 1940, concerne de nouveau toute la France du 1er au 18 janvier 1941 (Vague de froid et neige de janvier et février 1941, CLIQUEZ ICI).

 

Vague de froid début janvier 1941 - la Loire gelée

 


Vague de froid début janvier 1941 - La Loire au niveau d’Angers - Pont Saint Mathurin (22 janvier 1941)

 


Une tempête de neige paralyse tout le pays le 1er janvier 1941- il tombe 14 cm de neige à Toulouse, 15 cm à Paris et jusqu’à 40 cm à Moulins et Vichy - cette neige tient au sol jusqu’aux environs du 20 janvier 1941 - les températures descendent de nouveau très bas avec -20° à Clermont-Ferrand, -19° à Vichy, -18° à Lyon, -17° à Moulins, -11° à Paris et -10° à Montpellier - en région parisienne, la Marne charrie des glaçon à partir du 8 janvier 1941 et la colline de St Cloud se transforme en une véritable station de sports d’hiver.

 


Paris et la place de la Concorde sous la neige - janvier 1941




Le Vieux-Port de Marseille et ses barques enneigées - janvier 1941

 

2 et 3 février 1941 : des chutes de neige collante provoquent d’importantes coupures d’électricité notamment en région parisienne - cette neige très lourde forme des cylindres de glace de 5cm sur les files électriques - la couche de neige au sol atteint 14cm à Paris.


La neige à Paris en janvier 1941

 

La neige à Paris Montmartre en février 1941 - photo Roger Schall

 

 

Les 2 et 3 février 1941, la froid et la neige reviennent en force et d'importantes chutes de neige collante se produisent à Paris, provoquant d’importantes coupures d’électricité dans tout le Nord-ouest du pays, notamment en région parisienne. Cette neige très lourde forme des cylindres de glace de 5cm sur les files électriques, et la couche au sol atteint 15 à 25cm en Ile-de-France. Des concours de ski sont même organisés dans le parc de Saint-Cloud.



 Après la chute de neige collante exceptionnelle du 3 février 1941 à Paris

 

Neige et froid début février 1941 à Paris - des concours de ski sont organisés dans le parc de Saint-Cloud

Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud

 

Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud



Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud



Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud



Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud




Neige et froid début février 1941 à Paris  Concours de ski dans le Parc de Saint-Cloud



Neige et froid début février 1941 à Paris, devant la Tour Eiffel



Neige et froid début février 1941 à Paris  - bataille de boules de neige

 

Neige et froid début février 1941 à Paris  - Bois de Boulogne


Neige et froid début février 1941 à Paris  - Bois de Boulogne

 

Pour 7,60 F de l’heure, 5000 ouvriers et 2000 chômeurs essaient tant bien que mal de dégager les rues de Paris avec les moyens du bord, mais la neige tassée tient bon, et les équipes brise-glace munies d’ustensiles dignes de la préhistoire progressent lentement. A ce rythme, il aurait fallu 16 jours pour nettoyer l’ensemble de la capitale ! Heureusement qu’un redoux se produit le 5 et surtout le 6 février 1941.

Depuis l’occupation Allemande, la circulation est réglementée dans la capitale et les automobiles sont beaucoup plus rares qu’avant (d’autant qu’il y a  pénurie de carburant). Les voies de circulation restent donc plus facilement gelées, et comme les déplacements se font souvent à vélo ou à motocyclette, les conditions météo aggravent sensiblement les difficultés de la vie quotidienne. L’électricité se fait également plus rare, et en ces temps de consommation accrue, les coupures sont fréquentes.


Neige et froid début février 1941 à Paris  - déblaiement de la neige sur les Champs-Élysées




Neige et froid début février 1941 à Paris  - déblaiement de la neige sur les Champs-Élysées


Le déblaiement de la neige à Paris au début du mois de février 1941





Début février 1941 : Les chômeurs de la guerre sont réquisitionnés pour déblayer la neige des grandes artères de Paris (ici, les Champs-Elysées)

 



Neige et froid début février 1941 à Paris : Un baigneur courageux dans une Seine partiellement gelée…!

 


Vague de froid janvier 1941 à Paris - la Seine commence à geler

 



Vague de froid janvier 1941 à Paris - La Seine gèle et complique la navigation

 


Vague de froid janvier 1941 à Paris - Patinage sur l’étang du Bois de Boulogne

 


Vague de froid janvier 1941 à Paris - Patinage sur l’étang du Bois de Boulogne

 

La Seine gelée à Rouen en janvier 1941

 

Les vagues de froid de janvier et février 1941 à Paris

 

Évolution de la vague de froid début janvier 1941

 

Vague de froid début février 1941

 



Nuit du 15 au 16 février 1941: Une violente tempête secoue une bonne partie de la France, notamment la façade Atlantique où les dégâts seraient comparables à ceux deux du 1er mars 1923 ou du 27 février 2010 (tempête Xynthia) - Voici un extrait du Compte rendu du conseil municipal de Sainte Marie de Ré : "A Montamer, le parapet de la digue arraché, la digue elle-même est détériorée et disloquée, la dune est profondément rongée et taillée à pic, le mur de défense devant les terrains de la famille Bernard bousculé et la mer s'épandant dans les terrains aux alentours, envahissant les maisons de Montamer et menaçant le village de La Noue.
A la Salée, la mer est également sortie occasionnant peu de dégâts, il en est de même à la Basse Benais.
Par contre, à la Maladrerie, le mur de protection a été défoncé en plusieurs endroits et la mer a envahie jusqu'au enclos de Carlos, à 200 mètres des habitations.
Au Port Notre Dame, le mur de protection a également cédé, par les brèches et la Pointe de Boise, la mer s'est engouffrée dans le fond des Poizasq direction des Laguins.
Tout le long de la côte jusqu'au Grands-Prés, les divers défenses ont soufferts ou ont été renversées et les eaux ont occasionnés des dégâts aux riverains, mais c'est au marais du Grand-Prés que le danger est le plus pressant, la mer ayant emporté le cordon de galets, submergeant ce qui restait et contournant l'épi a envahi le marais, inondant sur une vaste largeur les terrains avoisinant, franchissant la route des Taffetas, s'épandant dans le fond des Belles Feuilles, en direction des Laguins et de la grande communication N°1.”

Analyse météo de la tempête du 15 au 16 février 1941

 

Début mai 1941 : le temps est très froid pour la saison - des gelées de 0 à -3° détruisent certaines récoltes maraîchères.

 

Du 18 au 28 juin 1941 : il fait très chaud - les températures atteignent 36° dans le sud-ouest et 34° en région parisienne - le 26 juin, un très violent orage inonde certains quartiers de Paris.

 

8 juillet 1941 : on dépasse 35° sur presque tout le pays avec 39° à Mont de Marsan, 38° à Bordeaux, 37° à Caen et 35° à Chartres.

 

Le mois d’août 1941 est très frais et pluvieux - les températures dépassent rarement 25°.

 

Du 2 au 10 octobre 1941 : on observe une véritable vague de chaleur que l’on aurait pu qualifier « d’été indien » si elle s’était produite en Amérique du nord - la température atteint 27° en Normandie.

 

Du 29 octobre au 5 novembre 1941: après la chaleur de début octobre, un froid exceptionnellement précoce concerne toutes les régions - il neige fréquemment en plaine et à basse altitude - le 30 octobre 1941, il tombe 5 cm de neige à Saint-Étienne et le 4 novembre 1941, on mesure 7cm à Paris (record).


Froid précoce et neige fin octobre - début novembre 1941



Froid précoce et neige fin octobre - début novembre 1941




Des premières neiges bien précoces du 4 novembre 1941 à Paris


Des premières neiges bien précoces du 4 novembre 1941 à Paris

 

 

Évolution du froid fin octobre et début novembre 1941

 

 

Fin décembre 1941 : un froid glacial envahit de nouveau l’est du pays - le thermomètre affiche -15° à Grenoble et Besançon, -14° à Clermont-Ferrand, -13° à Lyon et -12° à Bourges.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1941

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !