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Chronique 1926

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1926

 

Repères historiques de l'année 1926

Depuis 1925, les soirées parisiennes vivent au rythme des « années folles »Le Charleston devient une danse à la mode
27 janvier : Naissance de la télévision
5 décembre : mort de Claude Monet
10 décembre : Aristide Briand , prix Nobel de la paix

 

Principaux évènements climatiques de l'année 1926 : graves inondations et vague de froid en janvier, février très doux, tornade vers Mantes-la-Jolie, crues automnales dramatiques sur PACA

 

 

Début janvier 1926 : des inondations désastreuses se produisent sur une grande partie de la France, notamment dans le nord-ouest - La ville de Caen est dévastée par la crue de l’Orne - La Belgique, la Hollande et une partie de l’Allemagne sont également très touchées - il s’agit là bas de véritables drames nationaux.


Voiture emportée par l'inondation début 1926 


Train traversant la plaine inondée de l'Oise en janvier 1926

 

Inondations de 1926 : L'île de la Jatte inondée

Caen - 05 janvier 1926 : La rue Saint-Jean et le passage Bellivet au centre de la partie la plus commerçante de la ville.


Inondation de janvier 1926 : La rue Bosquetville, à Charleroi (Belgique), envahie par les eaux.

 

 

Du 13 au 20 janvier 1926 : vague de froid - pas de dégel sur la plupart des régions - il fait jusqu’à -13° à Clermont Ferrand, -14° à Toulouse et Amiens.

 

Vague de froid de janvier 1926 - coupure de presse

La neige et le froid bloquent la circulation - janvier 1926

Vague de froid de janvier 1926 - coupure de presse

La neige en Région Parisienne (sur les hauteurs de Saint-Germain) en janvier 1926

 

 

Février 1926 est au contraire incroyablement doux - c’est le mois de février le plus doux depuis 1874 à Paris - aucune gelée n’est observée en plaine sur l’ensemble de la France - une vague d’extrême douceur et même de chaleur est observée du 2 au 6 février - les températures dépassent partout les 15° et atteignent 25° à Pau, 23° à Toulouse, 21° à Vesoul, 20° à Lons le Saunier et 19° à St Malo.

 

 

Du 20 au 26 février 1926, la douceur exceptionnelle revient - le temps est même estival sur certaines régions et l’on dépasse largement 20° dans le sud-ouest avec 26° à Bordeaux, 25° à Pau, 23° à Toulouse et 22° à Foix.

 

 

Du 1er au 3 avril 1926 : nouvelle vague de chaleur - il fait plus de 25° sur les trois-quarts du pays (27° en Champagne).

 

 

30 avril 1926 : un violent vent d’autan provoque des dégâts à Toulouse.

 

 

16 et 17 mai 1926 : l’hiver revient dans le massif central où certaines régions sont isolées par la neige - on mesure jusqu’à 50cm à St Flour (800m d’altitude) et 1m dans les montagnes du Forez.

 

 

9 juin 1926 : une tornade ravage le nord-ouest de Paris, notamment les secteurs de Montmagny et Mantes la Jolie.

 

Tornade du 9 juin 1926 : Les effets de la tornade dans la région de Mantes-la-Jolie


Tornade du 9 juin 1926 : Les effets de la tornade dans la région de Mantes-la-Jolie



Tornade du 9 juin 1926 : Les effets de la tornade dans la région de Mantes-la-Jolie

 

 

12 juin 1926 : une autre tornade détruit 5 maisons à La Ferrière, dans le Jura - on signale également d’importants dégâts à Mulhouse.

 

 

Nuit du 3 au 4 juillet  1926: un orage d’une rare violence inonde la partie basse de Sarcelles (banlieue nord de Paris). Il tombe plus de 140 mm à Montreuil.

 

 

Du 21 au 23 octobre 1926 : c’est l’hiver avec 2 mois d’avance - des flocons de neige sont observés sur le littoral de la mer du nord, les frontières du nord-est et le bassin de la Seine où il ne fait pas plus de 5° l’après-midi.

 

 

Octobre et Novembre 1926 : les épisodes pluvieux se succèdent sur l’Est de la région PACA. Les cumuls atteignent entre 600 et 1000 mm en 8 semaines sur le département (maximum de 1010 mm en 2 mois à Venanson).

La Roya, la Tinée, la Vésubie, le Paillon et l’Estéron subissent des crues dévastatrices durant plusieurs semaines successives. Le 24 Novembre 1926,  les précipitations déstabilisent un pan de montagne à Roquebillière, 20 maisons sont ensevelies par le glissement et 19 personnes perdent la vie. La valeur relevée à Venanson de 750mm au mois de Novembre serait un record de précipitations en 1 mois pour les Alpes-Maritimes.

 

Glissement de terrain meurtrier à Roquebillière suite aux fortes pluies du 24 novembre 1926 - Via Delcampe.net

 

 

Du 21 au 25 décembre 1926 : vague de froid - les chutes de neige sont presque généralisées - on mesure 6cm à Perpignan - le matin de Noël, le thermomètre indique -19° à Clermont-Ferrand.

 

En haut : Les glaçons emprisonnant les péniches dans le canal St-Martin - décembre 1926
En bas : Aux Buttes-Chaumont, on casse la glace sur les bords du lac pour empêcher les enfants de s'aventurer dessus - décembre 1926

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1926

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !