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Comment le changement climatique va modifier la flore et nos paysages

L'augmentation globale des températures, les canicules et sécheresses ont des conséquences directes sur les espèces végétales. Certaines subissent une forte mortalité et seront remplacées par d'autres espèces.

 

Des effets déjà bien visibles

Pas besoin d'attendre la fin du siècle ou les prochaines décennies pour constater les effets du changement climatique sur nos forêts. Les dernières années ont été marquées par plusieurs canicules intenses et par des sécheresses répétées, ce qui a mis à mal de nombreuses espèces. Si cet été 2024 fut globalement plus tempéré, de nombreux arbres - affaiblis par les dernières années - subissent une mortalité notable. C'est notamment le cas des épicéas dans le Haut-Jura, comme le montre la photo ci-dessous. Ces arbres n'ont pas supporté les canicules et sécheresses répétées. Le manque de neige en hiver n'arrange rien.

Forte mortalité des épicéas dans le Haut-Jura, constatée en août 2024 - via @Francois_Jobard https://x.com/Francois_Jobard

 

 

Bien évidemment, toutes les espèces n'ont pas la même sensibilité aux températures caniculaires et à la sécheresse mais de nombreuses espèces d'arbres présentes sur le territoire français ne parviendront pas à s'adapter si ces épisodes se produisent à une fréquence de plus en plus élevées. Souvenons-nous des arbres desséchés perdant leurs feuilles en plein mois de juillet 2022, lors d'un été caniculaire et d'une sécheresse majeure. Si la majorité des arbres ont survécu, ils en sont sortis affaiblis. Un arbre met plusieurs années à se remettre de ce type d'épisodes. Or, s'ils se reproduisent, c'est la mortalité assurée à terme. Là est tout le problème dans un climat qui se réchauffe.

Arbres en souffrance avec chute de feuilles précoce au Parc des Sceaux (92) fin juillet 2022 – @voyagerenphotos

 

 

Vers la disparition de certaines espèces

Les paysages de France vont probablement se métamorphoser au cours des prochaines décennies. Prenons quelques exemples, développés par l'agroclimatologue Serge Zaka sur son compte X. Le bouleau, qui est l'un des arbres les plus répandus en France, devrait connaître un très net recul d'ici la fin du siècle s'il n'y a pas de réduction drastique de nos émissions de CO2 et de ralentissement du réchauffement climatique. À l'horizon 2095, le bouleau pourrait avoir quasiment disparu de France. Il coloniserait les zones montagneuses, pour échapper aux températures trop hautes des plaines.

Zones d'implantation du bouleau d'ici 2095, sans ralentissement du réchauffement climatique - via @SergeZaka

 

 

Certaines espèces sont implantées sur la quasi-totalité du territoire français. C'est notamment le cas du frêne élevé. Selon les projections, il pourrait disparaître sur près de 70% de notre territoire d'ici à la fin du XXIème siècle ! Il ne resterait présent que dans les régions frontalières du nord-est et dans les zones de montagne. Il serait alors remplacé par son cousin le frêne à feuille étroite, qui disparaîtrait de tout le sud de l'Espagne pour s'implanter jusqu'en Pologne.

Zones d'implantation du frêne élevé d'ici 2095, sans ralentissement du réchauffement climatique - via @SergeZaka

 

 

Les espèces de montagne ne seront pas épargnées. Comme nous l'avons évoqué au début de notre article, l'épicéa subit déjà une mortalité notable dans les zones de moyenne montagne, comme dans le Haut-Jura. Selon toute vraisemblance, cette espèce ne parviendra pas à survivre en moyenne montagne, disparaissant des Vosges et du Jura. À l'inverse, l'épicéa pourrait coloniser les hautes altitudes des Alpes et des Pyrénées, à la recherche de températures plus basses.

Zones d'implantation de l'épicéa d'ici 2095, sans ralentissement du réchauffement climatique - via @SergeZaka

 

 

De nouvelles espèces venues du sud

Avec un taux de CO2 moyen sur Terre qui continue de croître d'année en année, le climat Français s'en trouvera bouleversé durant les prochaines décennies. En se basant sur un scénario médian (et donc pas alarmiste) du réchauffement, les projections montrent que le climat continental - qui caractérise le nord-est de la France - disparaîtrait presque totalement d'ici 2100 ! Les côtes de la Manche et l'Île-de-France se retrouveraient avec un climat aquitain tandis que le climat méditerranéen s'étendrait jusqu'en Auvergne et dans le Poitou ! À la clé, une métamorphose de la flore et de nouvelles espèces dans nos paysages.

Types de climat en France en 2000 et 2100, sur la base d'un scénario médian du réchauffement - INRA

 

 

Par conséquent, certaines espèces présentes dans des zones bien restreintes vont s'étendre très largement. C'est notamment le cas du pin maritime, qui caractérise notamment la forêt des Landes en Aquitaine. Selon les projections, le pin maritime devrait connaître une extension majeure d'ici la fin du siècle, colonisant toute la moitié ouest de la France et les régions méditerranéennes. Des paysages jadis aquitains devraient donc s'implanter en Bretagne ou en Normandie...

Zones d'implantation du pin maritime d'ici 2095, sans ralentissement du réchauffement climatique - via @SergeZaka

 

 

Par ailleurs, certaines espèces jusqu'alors exclusivement méditerranéennes vont s'étendre vers le nord. Le pistachier, uniquement présent en Espagne et près de la Méditerranée, pourrait gagner le centre de la France et même l'Alsace d'ici la fin du siècle ! Par ailleurs, l'olivier pourrait remonter jusque dans le Pas-de-Calais et s'implanterait aussi en Île-de-France. Il serait alors possible de déguster des olives de Calais ou de Paris...

Zones d'implantation du pistachier d'ici 2095, sans ralentissement du réchauffement climatique - via @SergeZaka

 

Bien entendu, ces projections sont basées sur un scénario d'absence de politique efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour plus d'informations sur le sujet, nous vous invitons à lire le thread de Serge Zaka sur son compte X, qui traite également d'autres espèces végétales.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !