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Chronique 1875

Principaux évènements climatiques de l'année 1875 : Inondations, crue, éclipse de soleil

 

 

25 janvier 1875 : Tempête sur toute la moitié Nord de la Nord.

 

 

Du 8 au 12 février 1875 : Froid sec - gelées permanentes, notamment du 8 au 11 février 1875 à Paris.

 

 

Du 18 au 23 février 1875 : Petite vague de froid avec un peu de neige et un courant continental. Le 23 février 1875, la température descend à -7°C à Paris.

 

 

9 mars 1875 : La température fait un bond en avant temporaire avec 20°C à Paris.

 

 

Du 21 au 24 mars 1875 : Retour d'un froid sec avec des gelées généralisées. Le mois de mars 1875 est d'ailleurs très sec.

 

 

Du 18 au 21 avril 1875 : Épisode estival. La température atteint 27°C le 21 avril 1875 à Paris.

 

 

Du 12 au 17 mai 1875 : Période de beau temps estival.

 

 

Début juin 1875, puis du 7 au 9 juin 1875 : Petites vague de chaleur - souvent plus de 30°C. Le 9 juin 1875, un très violent orage occasionne des accidents à Paris.

 

La vague orageuse du 9 juin 1875

 

L'orage du 9 juin 1875 à Paris - Le Monde Illustré

 

L'orage du 9 juin 1875 à Paris - Le Monde Illustré

 

L'orage du 9 juin 1875 à Paris - Le Monde Illustré

 

 

Les inondations de fin juin 1875 dans le Sud-ouest

 

 

A la mi-juin 1875, de fortes chutes de neige se produisent sur tout le massif pyrénéen. Il s’en suit un important redoux accompagné de pluies torrentielles pendant 3 jours consécutifs. Ces fortes précipitations associées à une fonte spectaculaire de la neige provoque des inondations considérables dans tout le bassin aquitain. La ville de Toulouse est particulièrement touchée le 23 juin 1875 où la Garonne atteint la cote de 11m70. Le quartier St Cyprien est engloutit sous plusieurs mètres d’eau. Le pont St Pierre puis le pont St Michel s’écroulent. Dans sa furie, le fleuve détruit de nombreuses maisons, jetant à la rue, des centaines de familles ouvrières. C’est un énorme désastre et la vallée de la Garonne restera longtemps meurtrie par cette inondation. Il y aurait eu au moins 3000 morts et 208 morts rien que dans la ville de Toulouse (où plus de 1200 maisons sont détruites).

Article sur les inondations de la fin juin 1875 dans le Sud-ouest >>




Inondations de fin juin 1875 : Crues catastrophiques de la Garonne - Écroulement du Pont de l'Adour à Tarbes, le 23 juin 1875



Inondations de fin juin 1875

 


Inondations de fin juin 1875

 


Inondations de fin juin 1875

 


Inondations de fin juin 1875 : Crues catastrophiques de la Garonne du 25 juin 1875 à Agen

 



Crues catastrophiques de la Garonne en juin 1875 - aspect général de Toulouse au moment où la Garonne est à son niveau le plus élevé




Crues catastrophiques de la Garonne en juin 1875 à Toulouse - Épisode de la mort du marquis d'Hautpoul à l'angle de l'Hôtel-Dieu




Photographie du quartier Saint-Cyprien où 1400 maisons se sont effondrées dans la nuit du 23 au 24 juin 1875 - © Archives municipales de Toulouse




Les dégâts de inondations de juin 1875 à Toulouse - auteur photo : GEOSPHAIR




Inondations de Toulouse de juin 1875 : Cartographie de la zone inondée

 

 

Le 7 juillet 1875 : Un très violent orage se produit à Lisieux. Quelques jours après les inondations de Toulouse, un violent orage provoque des torrents de boue dans la ville de Lisieux. L’eau atteint à peu près le même niveau qu’à Toulouse mais la solidité des constructions normandes limite les dégâts.

 

L'inondation éclair du 7 juillet 1875 à Lisieux (Calvados)

Article sur cet évènement ici >>>

 

 

Juillet 1875 est plutôt frais et perturbé - la température maximale du mois atteint seulement 27,7°C le 7 juillet à Paris alors qu'elle tombe à 6,4°C le 13 juillet 1875 !

 

 

5 août 1875 : journée particulièrement maussade et fraîche - température maximale de  16,5°C à Paris

 

 

Du 8 au 13 et du 15 au 24 août 1875 : Vague de chaleur sur la moitié Sud et parfois sur la moitié Nord. La journée du 17 août 1875 est particulièrement torride avec un maximum de 35,8°C à Paris-Montsouris.

La journée torride du 17 août 1875.

 


Le 12 septembre 1875 : Épisode cévenol majeur !  Des inondations catastrophiques se produisent dans le Gard : Ces inondations emportent 100 maisons et provoquent la mort de 80 personnes.


Inondations éclair du 12 septembre 1875 à  Saint-Chinian (Hérault) - transport des victimes au cimetière




Inondations éclair du 12 septembre 1875 à  Saint-Chinian (Hérault) - Aspect du Pont et de la rue Tisserands après l'inondation

 

 

Du 23 au 26 septembre 1875 : Vague de chaleur dans le Midi.

 



29 septembre 1875 : éclipse partielle de soleil à Paris.



Eclipse partielle de Soleil du 29 septembre 1875 à Paris (vue au Pont-Neuf)

 

 

Le 13 octobre 1875 est une journée particulièrement maussade car extrêmement fraiche et très pluvieuse (dépression centrée sur la France). Seulement 2°C le matin à Paris et 8°C l'après-midi.

 

 

6, 10 et 14 novembre 1875 : Trois tempêtes balayent la moitié Nord.

 

 

Du 26 novembre au 10 décembre 1875 : Vague de froid - pas de dégel sur de nombreuses régions (comme à Paris, où la température atteint -10°C le 7 décembre 1875).

 

Les patineurs du célèbre étang du Bois de Boulogne lors de la vague de froid de décembre 1875

 

 

La vague de froid du début du mois de décembre 1875

 

 

Voici le climat de l'année 1875 à Paris-Montsouris (selon le site meteo-climat)

Tableau de l'évolution quotidienne des températures

 

Graphique ombro-thermique (en rouge = situation de sécheresse climatique) avec l'évolution des cumuls de pluie mensuels et des températures moyennes mensuelles

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !