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Chronique 1866

Principaux évènements climatiques de l'année 1866 : Ouragan, tempête, crue, inondations

 

L’ouragan du 11 janvier 1866 :


Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1866, des vents de la force d’un ouragan se mettent à souffler sur le littoral de la Manche. Des dizaines de navires sont alors jetés à la côte. Il s’agit de la plus violente tempête depuis l’année 1808. Il semble d’ailleurs que cette tempête ait d’une façon générale touchée une grande partie de la France car des bateaux ont également été très éprouvés du côté de Marseille.

 

L’état de la mer à Cherbourg lors de l'ouragan du 11 janvier 1866

 


Aspect du quai Napoléon pendant l'ouragan du 11 janvier 1866 à Cherbourg - des navires sont jetés à la côte





Évolution de la pression atmosphérique à l'observatoire de Paris lors de l'ouragan / tempête du 10 et 11 janvier 1866

 

 

Analyse météo de la tempête le 10 janvier 1866 18h, puis 11 janvier 1866 00h,   le 11 janvier 1866 6h, puis 11 janvier 1866 12h

 

Analyse de surface originelle du 11 janvier 1866

 



11 janvier 1866 : Le lendemain de l'ouragan, aux Catalans (près de Marseille)

 

 

21 février 1866 : épisode neigeux dans le Nord-ouest de la France (Bretagne,; Normandie).

 

 

Fin février - début  et fin mars 1866 : Temps très perturbé avec beaucoup de pluie, y compris dans les régions méditerranéennes et des coups de vent à répétition. Le 24 mars 1866, on peut parler d'une véritable tempête.

 

 

Du 8 au 11 mars 1866 : Froid et neige sur presque toute la France.

 

 

22 au 30 juin 1866 : Petite vague de chaleur.

 

 

Début juillet 1866 est très perturbé - un vrai temps automnal !!

 

 

Du 9 au 17 juillet 1866 : Nouvelle vague de chaleur avec un pic de chaleur entre le 12 et le 13 juillet 1866.

 

 

Le reste de l'été 1866 est très frais et maussade sur la moitié Nord.

 

 

A l’automne 1866, des crues et inondations exceptionnellement précoces se produisent dans la bassin de la Loire et de la Seine (en septembre, octobre, novembre 1866). 

Les pluies diluviennes du 22 au 24 septembre 1866 provoquent la montée de la Loire et de ses affluents qui sortent de leur lit entre le 24 septembre et le 4 octobre 1866.

 

Inondations - crue de Gien fin septembre 1866

 

 

La crue d’octobre 1866 à Nevers (Nièvre)

 

 


Crue de la Seine, fin septembre 1866 - Vue de la plaine d'Alfort (près de Paris) - prise du pont de Créteil, le 28 septembre 1866

 




Crue de la Loire, fin septembre 1866 - Rupture de la digue de Conneuil (8km en avant de Tours)

 

 

Crue inondations de l'Allier en septembre 1866 - le pont de Vichy s'effondre

 




Crue de la Seine, fin septembre 1866 - Le l'oing déborde et la plaine de Montigny (Seine-et-Marne) est inondée

 




Crue de la Loire, fin septembre 1866 - aspect du faubourg de Tours (St-Pierre-des-corps)

 



 

 

Fin septembre / début octobre 1866 : période calme et très douce.
L'anticyclone se prolonge globalement jusqu'au début du mois de novembre 1866 et même plus généralement jusqu’à la fin de l'année 1866 où il ne se passe rien !

 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !