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Un retrait exceptionnel de la banquise Arctique en 2016

La surface glacée de l'océan Arctique est en nette diminution depuis plusieurs décennies. Le réchauffement climatique n'est plus à cacher, et est la cause principale de la fonte progressive de la banquise.

Or, ce retrait atteint des proportions exceptionnelles en cette année 2016. Ce samedi 10 septembre, la surface glacée de l'Arctique est arrivé à son niveau de plus bas de la saison, avec une superficie (mesurée par satellite) de 4,14 millions de km2. Ce retrait annuel minimal se place tout simplement au second rang (à égalité avec l'année 2007), derrière le triste record de 2012, où la banquise ne mesurait plus que 3.39 millions de km2 au plus bas de la saison.

Image d'illustration pour Un retrait exceptionnel de la banquise Arctique en 2016

Etendue de la banquise Arctique (en millions de km2) - National Snow and Ice Data Center

 

Le niveau minimum atteint cette année est inférieur d'environ 2,56 millions de km2 par rapport la moyenne observée entre 1979 et 2000 (4,14 millions observés cette année contre une moyenne de 6,70 millions). Ce manque correspond peu ou prou à 4,5 fois la superficie de la France métropolitaine !

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Source : National Snow and Ice Data Center

Cette fonte significative s'est pourtant déroulée en plusieurs étapes :

  • Le recul a été exceptionnel en début d'année, avec un record de fonte battu au cours du mois de Mars ainsi qu'une perte rapide en Mai.

  • Malgré tout, d'assez bonnes conditions au cours de l'été (juin-juillet) ont permis un ralentissement de cette fonte (présence de basses pressions atmosphériques et de perturbations provoquant l'absence d'ensoleillement).

  • Mais c'est à la fin de l'été, en Août et jusqu'en début Septembre que la dynamique de fonte a repris du galon avec une succession de deux tempêtes ayant traversé l'Arctique le long des côtes Sibériennes, permettant une dislocation rapide de la couche gelée dans les mers des Tchouktches et de Beaufort.

Chaque carré sur l'image ci-dessous représente l'extension de la banquise Arctique, mois par mois, depuis 1979. Plus les couleurs tendent vers le bleu foncé, plus la superficie mesurée de la banquise est en retrait par rapport à la moyenne. La fonte des glaces s'est principalement accelérée au milieu des années 1995, atteignant des niveaux extremement bas de façon régulière depuis 2005.

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Source : NASA

 

Pour rappel, depuis 1980, la perte de glace y est estimée à 13.4% tous les 10 ans, ce qui ne laisse rien augurer de bon pour les années à venir...

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Evolution de la surface glacée de l'Arctique en septembre, entre 1979 et 2015 (en million de km2) - NASA

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !