Logo Météo Biarritz, météo expertisée et gratuite

Septembre 2020 : 16e mois consécutif plus chaud que la moyenne en France !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de SEPTEMBRE 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Depuis plusieurs mois, les températures sont sans cesse au-dessus des moyennes de saison à l’échelle nationale, et ce mois de septembre 2020 n’a pas dérogé à la règle. En effet, avec une anomalie positive de +1.7°C, il s’agit du 16e mois consécutif au-dessus des moyennes, du jamais vu depuis le début des observations météo en France (le dernier mois « frais » remonte à mai 2019 avec -1.1°C d’anomalie).

 

L’assaut très brutal de l’automne en toute fin du mois avec l’arrivée d’une fraîcheur remarquable et même de la neige en quantité sur les reliefs (le 27 a été le 3e après-midi le plus frais observé en France en septembre >>) n’a pas suffit à compenser une première partie de mois exceptionnellement estivale. Des records de chaleur ont été battu en série à la mi-septembre (le 14 ayant été l’après-midi la plus chaude jamais observée en septembre >>).

Graphique Météo-France

 

Si le bilan atteint +1.7°C à l’échelle nationale, l’anomalie a été encore plus remarquable sur les régions Centrales ainsi que dans le Nord-Est où l’on dépasse +2.5°C voire très localement +3°C par rapport à la moyenne (sur notre panel, un pic à +3.1°C à Langres, +2.7°C à Mâcon, +2.6°C à Dijon, +2.4°C à Paris-Montsouris).

 

Il fallait se diriger vers le sud du pays (Pyrénées / Méditerranée) ou se rendre le long des côtes de la Manche pour trouver une anomalie plus limitée, parfois inférieure à +1°C  (+0.7°C à Montpellier et Cherbourg, +0.8°C à Boulogne, +0.9°C à Lorient et Marseille-Marignane). Aucune station sur notre panel n’a obtenu de bilan négatif, seule la ville de Brest s’est rapprochée de l’équilibre (+0.1°C).

 

Alors que la France subissait une sécheresse généralisée (l’indice d’humidité des sols avait atteint un niveau bas record à la mi-septembre), l’humidité a fait un retour brutal et surtout très bénéfique pour la dernière décade du mois (>>, >>). Mais à l’instar des températures, ce changement de situation météorologique est arrivé bien trop tardivement dans le mois pour peser sensiblement dans la balance. Sur notre panel de stations, le déficit pluviométrique atteint donc -9% sur ce mois de septembre 2020.

 

Hormis dans le quart Sud-Ouest, sur les Cévennes, ou bien en Corse où la dernière décade s’est montrée particulièrement pluvieuse, permettant de dépasser les normes mensuelles (+154% à Carcassonne, +99% à Ajaccio, +65% à St-Girons, +61% à Albi), la plupart des autres régions sont restés en déficit pluviométrique. Ce constat est encore plus marqué en Alsace, dans le Massif-Central, dans l’arrière-pays Provençal, dans le Finistère, ainsi qu’en Normandie, Centre-Val-de-Loire et Bassin Parisien, avec des déficits souvent inférieurs à 30-40% (jusqu’à -70% à Strasbourg, -63% à Alençon, -60% à Clermont-Ferrand). Malgré un épisode cévenol majeur le 22 septembre, l’agglomération de Montpellier n’a été que peu touchée (déficit mensuel de 77%).

 

En terme de cumul total, sur notre panel, aucune ville de la moitié Nord n’a dépassé le seuil des 100mm. Pire encore, certaines villes n’ont pas franchi les 30mm (seulement 19mm à Strasbourg, 21mm à Colmar, 23mm à Alençon, 26mm à Clermont-Fd, 27mm à Chartres).

 

A contrario, on relève souvent plus de 100mm dans le Sud-Ouest, principalement sur les Pyrénées (155mm à Biarritz, 120mm à St-Girons, 108mm à Tarbes). Si les valeurs n’apparaissent pas sur notre carte, le cumul mensuel a franchi localement les 500mm sur les Cévennes Gardoises en raison de l’important épisode pluvieux du 20 (>>).

 

A la faveur de deux décades dignes du plein été (anticyclonique, chaud et sec), nous avons pu profiter d’un soleil généreux au cours de ce mois de septembre : nous arrivons à un excédent national de +12% sur notre panel de stations.

 

Cet excédent dépasse les +10% de la côte Aquitaine jusqu’aux frontières du Nord-Est. Le Nord-Est où ce mois de septembre a été exceptionnel avec jusqu’à +37% à Charleville-Mézières et Colmar ou encore +32% à Strasbourg. Paris n’était pas en reste avec +28% par rapport à la moyenne.
Malgré ces valeurs, certaines villes n’ont pas atteint leur moyenne théorique : c’est le cas dans le Sud-Est (-6% à Marseille, -4% à Ajaccio) ou encore en Bretagne (-4% à Brest, -3% à Lorient).  

 

Avec cet excédent d’ensoleillement assez notable dans le Nord et l’Est du pays, le fameux dégradé Nord-Sud s’est montré moins marqué qu’habituellement. Hormis les régions bordant la Manche, où la durée totale d’insolation n’a pas dépassé les 200h (minimum de 153h à Brest, 159h à Abbeville, 161h à St-Brieuc) , nous fluctuons entre 210 et 240h d’une manière générale sur le reste du pays.


Le Languedoc et la Corse l’emportent une nouvelle fois mais d’une très courte tête : les 236h de Lyon ou les 234h de Colmar ne font pas pâle figure par rapport aux 250h de Nîmes ou aux 247h observés du côté d’Ajaccio.

 

* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

 

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !