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Sécheresse en France : bilan fin d'été 2012

Après un hiver et un début de printemps secs puis une succession de passages pluvieux jusqu'en juillet dernier avant le retour de conditions anticycloniques et d'un temps sec en août sur de nombreuses régions, il est temps de dresser un bilan pluviométrique provisoire à l'échelle de la France depuis début 2012.

 

- Des régions excédentaires en pluies

La région Rhône-Alpes et la Franche-Comté connaissent depuis l'hiver dernier des pluies ou de nombreux orages. Ces deux régions sont totalement épargnées par la sécheresse, avec une situation sur le plan hydrologique plus que satisfaisante (barrages remplis et débit des cours d'eau très corrects). 

Les régions voisines de la Manche (du nord de la Bretagne aux Ardennes en remontant vers le littoral), si elles ont été moins pourvues en pluies, sont néanmoins loin de connaître la sécheresse, comme on aurait pu le craindre après un mois de mars historiquement sec.

 

- Le Sud-est et les régions Atlantiques manquent d'eau

Dans le Sud-est, le déficit de pluie atteint 25% en moyenne. Déficit qui commence à être compensé par les pluies du début du mois de septembre. La Provence-Côte-d'Azur et la Corse sont les régions les plus défavorisées en terme de pluies. Les départements de l'Hérault et du Gard tirent davantage leur épingle du jeu (notamment les agglomérations nîmoises et montpelliéraine) en raison de forts orages localisés survenus cet été.

De Midi-Pyrénées à l'Anjou et à la région nantaise, les bilan des pluies est encore plus déficitaire, et ce malgré des mois d'avril, mai et juin copieusement arrosés. Mais ces pluies n'ont pas réussi à combler le retard accumulé depuis l'automne et hiver dernier.

La sécheresse s'est même aggravée en août de l'Aquitaine aux Pays de la Loire au bassin parisien en descendant vers le Limousin comme en témoigne l'image ci après ; sur l'ensemble de ces régions le déficit atteint plus de 60 % en moyenne, et même 80% en Île-de-France.

 

Pluies en août rapportées à la normale

Image d'illustration pour Sécheresse en France : bilan fin d'été 2012

 

Voici, pour résumer, un tableau récapitulatif des pluies tombées depuis le 1 er septembre 2011 jusqu'au 31 août dernier pour de nombreuses villes de France qui confirme la tendance générale, à savoir une pénurie de précipitations dans l'Ouest et le Sud-est.

 

Villes Cumuls des pluies depuis le 1er septembre 2011 Ecart à la normale
Besançon 1040 mm 0%
Lille 800 mm +10 %
Nancy 775 mm +10 %
Montélimar 760 mm -15 %
Dijon 710 mm 0 %
Bordeaux 690 mm -30 %
Caen 675 mm +10 %
Nantes 620 mm -25 %
Montpellier 610 mm +15 %
Rennes 600 mm -15 %
Chartres  560 mm 0 %
Nice 560 mm -25 %
Clermont-Ferrand 530 mm -5 %
Strasbourg  500 mm -15 %
Toulouse 400 mm -35 %
Marseille 400 mm -25 %

 

 

- Des pluies peu efficaces

En effet, les pluies survenues depuis avril, si elles ont atténué la sécheresse de surface des sols et devraient permettre à l'agriculture de connaître des rendement relativement bons cette année, n'ont pas été d'une grande efficacité car elles se sont produites en saison chaude. Or les pluies et les orages de saison chaude ne permettent pas de recharger les nappes phréatiques comme les précipitations de saison froide. L'évapotranspiration est telle en été que la plus grande partie des pluies ne s'infiltre pas en profondeur dans les sols.

 

Pluies (depuis le début de l'année 2012) rapportées à la normale

 

Image d'illustration pour Sécheresse en France : bilan fin d'été 2012

 

 

Conclusion :

Le bilan des pluies est donc très contrasté selon les saisons et les régions. Il faut espérer que l'automne et l'hiver à venir se montrent beaucoup plus humides que ceux de l'année 2011 (on se rappelle d'un automne 2011 historiquement sec sur la majeure partie du pays, quart Sud-est excepté, auquel a succédé un hiver 2011-2012 très sec également, sauf en Rhône-Alpes). Si, pour la deuxième saison froide consécutive, notre pays connaissait à nouveau une pénurie de pluies, la situation déjà très fragile, pourrait se montrer encore plus difficile à gérer à l'approche de la saison chaude (printemps et été 2013)...

Une situation à surveiller très attentivement... 

 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !