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Sec et estival : le bilan du mois de septembre

Comme lors de chaque première semaine du mois, voici votre bilan cartographié du mois écoulé (température, pluviométrie, ensoleillement sur un panel de 73 stations *). Et si septembre marque le premier mois de l'automne météorologique, septembre 2019 ressemblait pourtant à un mois typiquement estival entre chaleur, sécheresse et fort ensoleillement.

 

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Les mois plus frais que la moyenne climatique (établie en 30 ans, sur la période 1981-2010) sont de plus en plus rares, et notre mois de septembre n'échappe pas à la règle : à l'échelle nationale, l'anomalie mensuelle s'élève à +1.2°C

Nous pouvons toutefois noter un certain dégradé entre le nord et le sud : c'est dans la moitié Sud où la chaleur estivale s'est prolongée au cours du mois précédent, avec des records mensuels à la clé (>>). L'anomalie y est souvent comprises entre +1.5° et +2°C, voire davantage sur certaines localités (jusqu'à +2.4°C à Brive-la-Gaillarde, +2.3°C à Bourg-Saint-Maurice).

Au nord de la Loire, l'influence un peu plus océanique, notamment en fin de mois, a limité cette chaleur avec une anomalie souvent inférieure à 1°C. Toutefois, une seule et unique station sur notre panel possède un bilan négatif (-0.2°C à Brest).

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En terme de précipitations, là aussi l'été a semblé jouer les prolongations, pour notre plus grand malheur compte tenu de la sécheresse record qui touche notre pays cette année (>>). Si les pluies ont été enfin plus abondantes sur une grande partie de la côte Aquitaine et le long des côtes de la Manche (110mm à Cherbourg, 109mm à Brest, 98mm à La-Roche-Sur-Yon, 83mm à Boulogne), la situation reste toujours aussi problématique sur la majorité des autres régions. Sur certains secteurs, les pluies ont même été très rares, ne dépassant pas les 20mm : seulement 13mm à Toulouse-Blagnac, 14mm à Lyon-Bron et Bastia, 15mm au Puy-en-Velay, 17mm à Evreux...

Près de la Méditerranée, deux salves humides (le 10 >> et le 21/22 >>) ont enfin apporté quelques précipitations bénéfiques, mais largement insuffisantes et surtout très hétérogènes. Si le Roussillon et une partie de la Provence a pu en profiter (76mm à Marignane, 71mm à Perpignan, 70mm à Hyères), le Languedoc est souvent passé au travers (43mm à Montpellier, 30mm à Nîmes).

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Rapporté à la moyenne 1981-2010, le bilan est implacable : le déficit pluviométrique national atteint -36% sur notre panel de stations !

Si ces cumuls ont été conformes aux normes voire légèrement excédentaires sur le Finistère, le Cotentin, l'ouest des Hauts-de-France, les Charentes, le Roussillon et en Provence (+85% à Perpignan, +48% à Cherbourg, +38% à La-Roche-sur-Yon, +26% à Hyères), le décifit est important voire même remarquable sur le reste du pays. La région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que la Corse ont vécu la situation la plus critique, avec un décifit globalement inférieur à 60%, voire même localement 80% (-85% à Lyon-Bron, -83% à Bastia, -80% au Puy).

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Chaleur + faible pluviométrie, un cocktail qui se retrouve généralement au niveau de l'ensoleillement. Hormis le long des côtes de la Manche où l'air océanique a apporté davantage de nuages (135h cumulés à Brest, 147h à Cherbourg, 158h à Rouen), l'ensoleillement dépassé souvent les 200h sur le reste du territoire.

Comme souvent, c'est près de la Méditerranée où le soleil a été le plus généreux, dépassant les 250 heures (pointe à 282h à Ajaccio, 275h à Marseille-Marignane, 271h à Saint-Auban , 268h à Nîmes, 265h à Nice).

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A l'échelle nationale, le mois de septembre a donc été excédentaire d'environ +13% sur notre panel de stations.

Un ensoleillement plus conforme aux moyennes le long de la Manche, voire légèrement déficitaire (une nouvelle fois, c'est Brest qui ressort comme la seule station déficitaire de notre panel, avec -16%). A l'inverse, le sud-Aquitaine ainsi qu'une bande s'étendant du sud de l'Alsace à l'Auvergne en passant par le Centre-Val de Loire a bénéficié d'un ensoleillement largement excédentaire, supérieur à 20% : jusqu'à +29% à Nevers, +28% à Dijon, +27% à Luxeuil et Langres, +26% à Colmar, Clermont-Ferrand ou encore Mâcon...

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !