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Mars 1975 : un premier jour de printemps hivernal !

Nous sommes désormais à quelques heures du début du printemps calendaire (20 mars). Un calendrier parfois non respecté à la lettre par la météo... Malgré des premières remontées douces synonymes de l'arrivée des beaux jours, Mars reste un mois de forts contrastes, et l'hiver parvient parfois à avoir son dernier mot.

Remontons alors à plus de 40 ans, entre le 17 et le 20 mars 1975. Après un hiver particulièrement doux, une offensive hivernale tardive et remarquable se met en place. Un système dépressionnaire se creuse sur l'Est du pays, nous plaçant dans un flux d'Est à Nord-Est continental, humide et très froid. Dès le 17 mars, la neige fait alors son apparition en plaine sur l'ensemble du quart Nord-Est du pays. Ces chutes de neige s'étendront petit à petit sur des régions plus méridionales. A tel point que le 19 mars, il neige de la Manche orientale au Jura et à l'est du Massif Central en matinée, puis en toutes zones au nord d'une ligne Agen-Embrun l'après-midi (une situation déjà remarquable pour cette époque si tardive).

Les températures au meilleur de l'après-midi sont nettement en dessous des normes de saison, ne dépassant pas les 2 à 3°C sur les ¾ de la France. A Paris, le thermomètre atteint 1.3°C au mieux soit 10°C sous la norme d'une mi-mars.

Image d'illustration pour Mars 1975 : un premier jour de printemps hivernal !

Situation générale du 19 mars 1975 - Wetterzentrale

 

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Températures maximales le 19 mars 1975 - Météo-France

Une situation qui ne cesse alors de prendre un caractère exceptionnel le lendemain, 20 mars, pourtant premier jour du printemps 1975 ! Une tempête de neige d'une rare violence paralyse alors la région Parisienne, l'Alsace, la Lorraine, la Champagne, le Centre et le Limousin. On mesure jusqu'à 24cm à Limoges, et même 20cm en plein cœur de Paris, où certains citadins sortent les skis dans les parcs de la capitale ! Une couche qui dépasse souvent les 10cm sur l'ensemble du bassin Parisien (18cm à Creil, 14cm à Villacoublay, 12cm à Roissy).

Image d'illustration pour Mars 1975 : un premier jour de printemps hivernal ! Image d'illustration pour Mars 1975 : un premier jour de printemps hivernal !

Chutes de neige sur le bassin Parisien le 20 mars 1975

 

Autre trait de cette offensive hivernale, les températures particulièrement basses : en matinée de ce 20 mars, le thermomètre chute de façon notable, descendant jusqu'à -10°C sur Aix-en-Provence, -7.8°C à Orange ou encore -4.2°C à Nîmes (soit des niveaux entre 10 et 15°C sous la norme !). L'après-midi, les températures restent relativement froides, avec un dégel très bref sur certaines régions centrales (0° à Millau et Limoges, 1° à Gourdon, 1,8° à Clermont-Ferrand).

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Températures maximales le 20 mars 1975 - Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !