Alors que nous vivons une saison hivernale exceptionnellement douce, de nombreuses questions se posent pour l'avenir. L'hiver, son froid et sa neige sont-ils voués à disparaître dans les prochaines années ou décennies ?
Cela n'aura échappé à personne, nous sommes en train de vivre une saison hivernale excessivement douce. Le mois de décembre 2019 avait enregistré un excédent thermique à la normale de +2,4°C, suivi par un excédent de +2,2°C sur le mois de janvier 2020.
Aux deux tiers de l'hiver 2019-2020, l'écart thermique à la normale est de +2,3°C en France. Cette anomalie le positionne - provisoirement - à la deuxième place des hivers les plus doux depuis 1900, juste derrière l'hiver 2015-2016 et son anomalie de +2,6°C.
Écarts thermiques à la normale au cours des hivers en France depuis 1900 - via Météo France
L'hiver 2012-2013 fut le dernier hiver s'étant inscrit en dessous des normales de saison en France. Les 6 derniers hivers ont été plus doux que la norme, et l'actuel sera sans aucun doute le 7ème consécutif.
Écarts thermiques les plus marquants au cours des hivers en France depuis 1900 - infographie statista
Sans considérer l'hiver 2019-2020 qui est encore en cours, 7 des 10 hivers les plus doux en France depuis 1900 ont eu lieu au cours des 30 dernières années. L'absence d'anomalie négative au cours des 7 dernières saisons hivernales est un fait marquant, témoignant d'une tendance à l'accélération du réchauffement.
La tendance à l'augmentation des températures à la saison hivernale (et plus globalement au cours des quatre saisons) devrait se poursuivre dans les décennies à venir, selon l'ensemble des projections des modèles climatiques.
Simulation de l'évolution des températures moyennes en hiver par rapport à la normale jusqu'en 2100 - via Météo France
Comme le montre la simulation ci-dessus, les différents scénarios de l'évolution du climat d'ici la fin du siècle sont unanimes. Tous envisagent la poursuite de la hausse des températures moyennes lors de la saison hivernale.
Tous les scénarios s'accordent à dire que les hivers doux que nous connaissons ces dernières années vont devenir monnaie courante au cours des prochaines décennies. Certains scénarios se distinguent après 2050, envisageant un emballement de la hausse des températures avec à la clé des anomalies douces encore jamais observées.
Simulation de l'évolution des besoins énergétiques en chauffage d'ici la fin du siècle - via Météo France
Si l'augmentation probable des températures est inquiétante, elle aura au moins pour effet de faire baisser notre consommation de chauffage au cours des prochaines décennies. L'ensemble des simulations climatiques vont en ce sens, malgré des incertitudes pour la seconde partie du siècle.
Il faut toutefois relativiser ces projections. Si nos besoins en énergie pour le chauffage baisseront à la saison hivernale, ceux nécessaires pour la climatisation à la saison chaude risquent de sensiblement augmenter...
Les conséquences de l'augmentation des températures à la saison hivernale s'observent déjà en 2020 et devraient s'accentuer au cours des prochaines décennies. C'est en montagne que l'impact risque d'être le plus néfaste.
Image effrayante de la mer de glace dans le massif du Mont Blanc sous le dégel et la douceur ce 3 février 2020 - via chamonix.com
Conséquence directe des températures de plus en plus douces, la limite pluie/neige tend se situer de plus en plus haut en montagne. En ce début février 2020, la pluie est remontée jusqu'à 2500 mètres dans le nord des Alpes et des températures positives sont observées au delà de 3000 mètres, une situation encore rare à la saison froide mais qui risque d'être observée de plus en plus souvent à l'avenir.
Si l'enneigement des stations situées au dessus de 2000 mètres devrait rester correct au cours des prochaines décennies, les stations de moyenne montagne risquent de souffrir de plus en plus du manque de neige. À terme, certaines stations de ski risquent de devoir fermer car les modèles climatiques s'attendent à la poursuite de la diminution de l'enneigement au cours du siècle.
Plus de 26°C dans le Pays Basque et des plages prises d'assaut ce 3 janvier 2020 à Biarritz - via viewsurf
Sans surprise, les périodes de douceur printanière risquent de se montrer de plus en plus fréquentes au cours de la saison hivernale, à l'image de celle que nous vivons en ce début février.
Selon les projections les plus pessimistes, le nombre de jours de gel par an pourrait être divisé par 3 entre le début et la fin du 21ème siècle ! Le gel deviendrait alors un phénomène assez rare sur les régions côtières de la Manche de l'Atlantique et véritablement atypique aux abords de la Méditerranée.
Évolution du nombre de jours de gel entre le début (à gauche) et la fin du siècle (à droite) selon le scénario le plus pessimiste - via Météo France
L'absence de gel pourrait avoir des conséquences notoires sur la faune et la flore, qui ont besoin de se mettre en sommeil à la saison hivernale. Ces problèmes sont déjà observés de nos jours avec des floraisons trop précoces ou encore la présence de moustiques en plein coeur de la saison froide dans le nord de la France.
En toute logique, la neige en plaine devrait se montrer de plus en plus discrète, alors même que nous vivons un hiver au cours duquel elle est quasiment absente. Dans ce contexte de réchauffement, les hivers avec peu ou pas de neige en plaine devraient se multiplier au cours des prochaines décennies.
Malgré ce constat alarmant, il est très important de préciser que le climat possède une variabilité naturelle. Si les anomalies chaudes seront de plus en plus fréquentes et de plus en plus prononcées, elles n'empêcheront pas des périodes froides de venir s'intercaler. Ce n'est pas parce que les manifestations hivernales risquent d'être de plus en plus discrètes qu'elles vont totalement disparaître.
Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.
Notre ville de BIARRITZ
Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).
Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.
L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.
Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !