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Les chutes de neige de la fin du mois de novembre sont-elles exceptionnelles ?

La situation que nous connaissons en ce moment n'est pas si exceptionnelle que cela.

Elle le serait davantage si nous étions au début du mois de novembre car entre le 1er et le 30 novembre, la température baisse en moyenne de 4 à 5º . Il ne faut pas oublier que de la neige a déjà été observée à Paris à la fin du mois d'octobre, et si l'on prend la moyenne de tous les mois de novembre, il y neige 1,3 fois...Cette année, le mois d'octobre et le début du mois de novembre ont d'ailleurs été particulièrement chauds, ce qui explique le fait que notre organisme n'ait pas eu le temps de s'habituer à ces températures basses. Enfin, l'histoire de la météo nous enseigne qu'une "vague de froid" à la fin du mois de novembre n'est pas forcément synonyme d'hiver précoce et glacial. Nombreux sont les exemples où cette période de temps froid a été suivie d'une période très douce, même si ce n'est pas toujours le cas.

 

Voici quelques fin novembre hivernales en France et en particulier à Paris :

 

1890 : Une vague de froid s'abat sur la France du 26 novembre au...20 janvier, mais les chutes de neige sont rares.

15 au 23 novembre 1902 : températures minimales de –12º à Charleville Mézières, -11º à Nancy, -9º à Paris (où l’on observe 4 jours sans dégel) et -3º à Marseille.

30 novembre 1903 : une tempête de neige paralyse de nombreuses régions.

27 novembre 1911 : il tombe 5 à 15 cm de neige dans le nord et l’est (7cm à Paris).

novembre 1919 : le mois de novembre le plus froid depuis au moins 1 siècle – de fréquentes et très précoces chutes de neige se produisent un peu partout entre le 1er et le 3 novembre – une véritable tempête de neige paralyse la moitié nord le 14 novembre – on mesure 24cm à Paris et 25cm à Besançon – il s’agit des chutes de neige les plus abondantes pour cette période de l’année depuis 1887.

1921 : de l’air glacial envahit tout le pays entre le 11 et le 14 novembre - les températures affichent des niveaux incroyablement bas pour la saison – on relève –10º à Vannes, -11º à Montélimar et Toulouse, -12º à Bordeaux – il neige dans le nord-ouest – une nouvelle vague de froid déferle sur le pays entre le 25 et 30 novembre et la neige concerne la moitié sud – la température descend à –13º à Evreux et –11º en banlieue parisienne.

26 au 28 novembre 1922 : la températures descend entre –5 et –10º et la couche de neige atteint 10cm en plaine sur de nombreuses régions.

28 novembre 1923 : une tempête de glace (pluies verglaçantes) provoque de gros dégâts à Belfort et St Etienne où les communications sont interrompues.

1925 : du 11 au 13 novembre, des chutes de neige se produisent sur toute la moitié nord, y compris sur les côtes de la Manche. Du 25 novembre au 7 décembre, l’est est paralysé par la neige – on mesure 30cm à Epinal et 20cm à Nancy – la neige tombe jusqu’à Nice – les températures atteignent –16º à Mulhouse – la Loire charrie des glaçons à Tours et la Meurthe est totalement gelée à Nancy.

23 au 30 novembre 1942 : un froid glacial et très précoce pour la saison envahit notamment le sud de la France – il gel absolument partout, y compris sur la Côte d’Azur et en Corse – la température descend à –12º à Clermont Ferrand, -11º à Vichy, -8º à Toulouse et Bordeaux, -5º à Montpellier et –4º à Marseille.

28 novembre au 2 décembre 1947 : d’abondantes chutes de neige sont observées du Poitou à la vallée du Rhône – la neige atteint Montélimar où les routes sont bloquées.

17 au 20 novembre 1952 : des chutes de neige parfois abondantes et précoces pour la saison blanchissent une bonne partie de la France, notamment la région parisienne.

neige fin novembre 1952 

Le pont Alexandre III (Paris) sous la neige, le 18 novembre 1952

1962 : A partir du 11 novembre, de l’air froid descend sur une bonne partie de la France et annonce l’arrivée d’un des hivers les plus longs de l’histoire – les chutes de neige deviennent très fréquentes, notamment dans la matinée du 21 novembre où elles provoquent de nombreux accidents sur le Nord-Pas de calais, la Picardie, l’Ile de France et toutes les régions de l’est.

25 novembre au 12 décembre 1969 : l’hiver arrive par la grande porte et la neige recouvre peu à peu les trois quarts de la France – dans la nuit du 7 au 8 décembre, les chutes de neige paralysent le Nord Pas de Calais, la Haute Normandie, la Picardie, l’Ile de France, le Centre et le Limousin –les températures descendent à –15º à Reims, -11º à Rouen, -10º à Lille, Orléans et Beauvais.

19 au 23 novembre 1971 : une invasion d’air polaire provoque de fréquentes averses de neige – il tombe 20 à 50 cm en Côte d’Or et à Limoges – la température descend à –24º dans le Jura – des poids lourds sont bloqués à Mont Cenis (Savoie) et au tunnel du Mont Blanc.

Nuit du 28 au 29 novembre 1973 : des chutes de neige concernent tout l’est de la France – on mesure 8 cm à Grenoble et Macon, 6cm à Besançon, 5cm à Nancy.

1977 : le 21 novembre, au passage d’une dépression, de fortes chutes de neige se déclenchent sur la Picardie et l’Ile de France. Du 27 au 30 novembre, il gèle sur tout le pays et il neige dans le midi, notamment à Toulouse.

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Toulouse sous la neige le 28 novembre 1977

 

25 novembre au 2 décembre 1978 : temps très froid sur toute la France – les premières neiges apparaissent en plaine le 25 novembre, puis les températures baissent et il gel pratiquement en permanence pendant près d’une semaine – dans l’après-midi du 30 novembre, la température ne dépasse pas –4º à Rouen et Abbeville, -3º à Beauvais –2º à Chartres.

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1980 : une vague de froid accompagnée de neige envahit la France dés le 3 novembre. Elle persiste jusqu'au 12 novembre puis la neige et le froid réapparaîssent à la fin du mois.

Nuit du 26 au 27 novembre 1982 : une tempête de neige collante paralyse par surprise le Lyonnais et la région de St Etienne –la neige qui tombe par des températures de 0 à +1º est très lourde, ce qui provoque d’importants dégâts – le réseau électrique est particulièrement touché et des milliers de foyers sont privés d’électricité – dans la matinée du 27 novembre, on mesure 41cm de neige à St Etienne et plus d’un mètre sur le massif du Pilat qui est coupé du reste du monde pendant plusieurs jours.

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Les rues de St-Etienne, le 27 novembre 1982, sous une neige écrasante !

 

17 au 28 novembre 1985 : le froid prend sa revanche – la neige apparaît un peu partout et les gelées sont quasiment permanentes, sauf sur le littoral – on relève
–11º à Dijon, le 27 novembre et –13º au Puy le 28.

20 au 25 novembre 1988 : une vague de froid touche l’est et le sud du pays – le 22 novembre, il tombe 4cm de neige à St Raphaël – cette chute de neige est l’une des plus précoces jamais observée – la température descend à –4º à Marseille, -2º à Ajaccio et –1º à Calvi – il fait par ailleurs –10º à Mont de Marsan et St Girons (Ariège).

26 et 27 novembre 1989 : les températures descendent en-dessous de –10º dans le nord-est (-13º à Luxeuil les bains).

18 novembre au 1er décembre 1993 : Les gelées se généralisent dés le 18 novembre, puis elles s’accentuent pour atteindre –10 à –12º dans le centre et le nord-est entre le 22 et le 24 novembre (-12º à Clermont Ferrand et Nevers, -11º à Vichy, -10º à Belfort) – quelques flocons de neige à partir du 21 novembre sur la moitié nord – pluies verglaçantes sur le Lyonnais le 24 novembre – aucun dégel n’est observé sur presque toute la moitié nord le 28 novembre, – températures maximales de –4º à Boulogne sur mer, -3º à Beauvais, S Quentin et Reims, -2º à Rouen et Chartres, -1º à Paris – un redoux est accompagné de pluies verglaçantes le 30 novembre – véritable patinoire rendant la circulation presque impossible sur le Nord pas de Calais, la Picardie, l’Ile de France et le Centre – 2 à 8cm de neige dans le nord-est le 1er décembre – comme celle du début de l’année, cette vague de froid est une véritable catastrophe pour les SDF.

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Paris sous la neige, le 25 novembre 1993 - l'épisode de pluises verglaçantes en IDF, le 30 novembre 1993

 

23 au 27 novembre 1996 : fréquentes chutes de neige sur la moitié nord de la France – le 27 novembre, des axes routiers sont bloqués dans l’Essonne.

20 au 26 novembre 1998 : vague de froid sec – gelées généralisées, sauf sur le littoral de la Corse, la Côte d’Azur et la pointe de la Bretagne – de nombreux records de températures sont battus le 23 novembre - on descend jusqu’à –13º à Nancy, -12º5 à Châtillon sur Seine (Côte d’Or), -11º à Vichy, Clermont Ferrand, Troyes et Nevers, -10º à Mont de Marsan (Landes), -9º au Luc en Provence – il neige sur toute la Corse et une partie du Languedoc mais cette neige ne tient pas sur la côte - les SDF sont une fois de plus les premières victimes du froid dans les grandes villes.

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16 au 22 novembre 1999 : on assiste pratiquement au même scénario qu’en 1998 – gelées presque généralisées mais un peu moins fortes que l’année précédente – en revanche, les chutes de neige sont plus fréquentes –les Alpes de Haute Provence, les Bouches du Rhône, le Var et le Vaucluse et toute la moyenne vallée du Rhône sont paralysés les 20 et 21 novembre – on mesure 60cm à Montélimar, 35cm à Malaucène, 30cm à Valréas, Roquevaire, 23cm à Orange et 15cm à Aix en Provence – cette neige très lourde provoque de très importants dégâts – 5000 foyers sont privés d’électricité – des milliers d’automobilistes sont une nouvelle fois piégés sur l’autoroute A7, entre Valence et Montélimar.

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Vous aurez davantage de renseignements sur l'histoire des évènements météo depuis 1900, en France avec surtout de très nombreuses illustrations dans l'ouvrage "Quel temps ! chronique de la météo de 1900 à nos jours " - éditions Hermé - auteur : Guillaume Séchet. Cet ouvrage est notamment en vente chez Nature et Découverte ainsi qu'à la FNAC. S'il n'est pas disponible sur place, vous pouvez de toutes façons le commander. Ceci est un parfait cadeau de Noël. Voici quelques précisions en cliquant sur la couverture du livre.
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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !