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L'automne en France

Dans nos régions tempérées de l’hémisphère nord, l’automne est une période de transition entre la saison chaude (dont le point culminant se situe au début du mois d’août) et la saison froide (avec un maximum vers le 10 janvier). Entre le 23 septembre (1er jour de l’automne et moment durant lequel la durée de la nuit est égale à celle du jour) et le 21 décembre (1re jour de l’hiver, et moment où le soleil est à la verticale à la latitude la plus méridionale c’est-à-dire au-dessus du tropique du capricorne), les conditions météo sont très différentes...

A la fin du mois de septembre, l’ambiance reste parfois estivale, et il n’est pas rare que les températures dépassent 25 et parfois 30 degrés, au moins sur la moitié Sud. Certaines années, des épisodes de fortes pluies concernent les régions Méditerranéennes (épisodes cévenoles). Quelques anciens cyclones tropicaux peuvent s’échouer jusque sur nos régions sous forme de tempêtes accompagnées de fortes pluies et de douceur remarquable. A la fin du mois de septembre se produisent souvent les premières chutes de neige en haute montagne (au-dessus de 2000m), mais celles-ci sont généralement très éphémères.

En octobre, la température ne cesse de baisser et l’on perd en moyenne 5 degrés du début à la fin du mois. Les 25 degrés ne peuvent quasiment plus être dépassés à partir du 15 octobre (même si cela dépend des régions) et il n’est pas rare que des gelées matinales fassent leur apparition jusqu’en plaine à partir de cette date (même s’il arrive qu’elles apparaissent dés la mi-septembre). Les journées sont de plus en plus courtes, le soleil a de moins en moins d’énergie, et les brouillards matinaux ont parfois beaucoup de mal à se dissiper. Lors des épisodes de temps perturbé, les dépressions sont de plus en plus creuses et le risque de tempêtes augmente au fur et à mesure que l’on s’avance dans la saison froide. Toutefois, il arrive aussi qu’un anticyclone s’installe durablement et que les journées restent malgré tout encore agréables (comme en octobre 2005). On dit alors qu’il s’agit d’une « belle arrière-saison » ou de « l’été indien ». D’autres années, les conditions peuvent devenir franchement hivernales, et l’on a déjà observé des flocons jusqu’en plaine dès la mi-octobre. Ils n’annoncent pas forcément un hiver rude et disparaissent très rapidement. De véritables vagues de froid avec des températures ne dépassant pas les 3°C l’après-midi peuvent avoir lieu à partir de la fin du mois.

En novembre, la baisse des températures se poursuit quasiment à la même vitesse qu’en octobre (on perd en moyenne 4°C entre le 1er et le 30 novembre). Les conditions météo deviennent plus difficiles et les belles journées ensoleillées et douces sont de plus en plus rares, d’autant que la durée du jour est de plus en plus courte. Toutefois, ce mois n’est pas forcément synonyme de temps perturbé et froid (ceci varie énormément d’une année sur l’autre). Pour les années les plus chaudes, on peut encore dépasser facilement 15°C sur presque toute la France jusqu’à la fin du mois (comme c’est le cas en 2009). D’autres années, la neige fait parfois son apparition. Elle ne tient au sol qu’épisodiquement au début du mois (1919, 1966, 1980, 1985) et de manière conséquente durant plusieurs jours, à la fin du mois (comme en 1993). C’est d’ailleurs à partir de ce moment là que les vraies vagues de froid en provenance de Russie, avec des températures minimales inférieures à -10°C et un gel permanent peuvent se produire (les plus importantes ont eu lieu en 1788 et en 1890). Le risque de tempête n’est pas forcément plus important qu’en octobre mais lorsqu’elles se produisent, elles sont souvent plus violentes.

La neige de début novembre 1919 à Paris

La neige de début novembre 1919 à Paris

 

En météorologie, le mois de décembre est classé parmi les mois d’hiver, alors qu’en astronomie, on est encore en automne jusqu’au 20 décembre. Les températures continuent de baisser, mais la baisse est moins sensible au fur et à mesure que l’on se rapproche de la fin du mois (ceci est une moyenne et n’est pas forcément vrai tous les ans). Le mois de décembre est parfois glacial et très « hivernal » (comme en 1879 ou 1933) mais il peut être le prolongement d’un automne doux, et il arrive souvent qu’aucune chute de neige ni forte gelée ne se produisent (au moins en plaine). Il s’agit d’un mois généralement très gris car les journées sont très courtes et le soleil est si bas, que la différence de température entre le matin et l’après-midi n’est pas très importante. Si les vents sont faibles, les sols restent d’ailleurs humides, même après une semaine de temps sec ; et lorsqu’un anticyclone s’installe, il n’est pas rare que les brouillards ou la grisaille persistent toute la journée.

Guillaume Séchet, meteo-villes.com

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !