Il y a tout juste 110 ans survenait la fameuse "crue centennale" de la Seine. Des inondations majeures ont concerné une grande partie de sa vallée, touchant fortement Paris.
Le début de l'année 1910 se déroule sous des conditions très agitées en France. Un puissant rail dépressionnaire est en place sur une grande partie du continent européen et les perturbations se succèdent sur le pays, notamment durant la seconde décade du mois au cours de laquelle les fronts pluvieux défilent au rythme d'un par jour.
Réanalyse de la position des centres d'action le 18 janvier 1910 - carte NCEP via meteociel.fr
En plus de s'enchaîner quotidiennement, ces perturbations pluvieuses sont très actives. Le 18 janvier, on relève 144 mm en l'espace de 24 heures à Mouthe dans le Doubs. Rapidement, les bassins de la Seine et de la Saône se mettent à déborder. La crue de la Seine est accentuée par celles de l'Yonne, du Loing et du Grand Morin, dont les eaux convergent en direction de Paris.
Dès le 20 janvier 1910, la navigation sur la Seine est stoppée à Paris car il n'y a plus assez de place sous les ponts. Le 23 janvier, le niveau de la Seine atteint les quais et les premières inondations touchent la capitale. Le niveau des eaux continue de monter fortement les jours suivants pour atteindre 8m62 au pont d'Austerlitz le 28 janvier, soit la crue la plus importante depuis celle du 27 février 1658 (8m81).
Le niveau de la Seine atteint 8m62 au Pont d'Austerlitz le 28 janvier 1910 - via wikipedia
Fin janvier 1910, le Pont de l'Alma baigne dans les eaux de la Seine - via pariszigzag
Les célèbres ponts parisiens baignent dans les eaux de la Seine. Plus aucune navigation fluviale n'est possible et il faudra attendre de très longues semaines pour pouvoir de nouveau faire circuler les bateaux à Paris.
Rapidement, tous les quartiers bordant la Seine se retrouvent inondés. Des centaines de rues sont sous les eaux et plus de 20.000 immeubles parisiens sont touchés.
Cartographie des zones inondées (secteurs hachurés) à Paris fin janvier 1910 - via wikipedia
On estime que plus de 200.000 parisiens sont sinistrés par les inondations. L'eau s'infiltre dans la moitié du réseau de métro de l'époque. La ligne 4 - qui venait d'être inaugurée fin 1909 - se retrouve sous les eaux.
On circule en barque dans la station Odéon du métro parisien - photo Roger Viollet
Vue depuis la Tour de l'horloge de la Gare de Lyon le 29 janvier 1910
Le hall de la Gare des Invalides est totalement englouti par les eaux de la Seine - photo cparama
La décrue sera très lente et prendra des semaines. Par conséquent, la vie doit continuer pour les habitants touchés par les inondations. Comme à Venise, les voitures ont cédé leur place aux barques et de nombreux ponts sont créés dans les rues avec des planches de bois en guise de trottoirs. Cette situation durera jusqu'à 2 à 3 semaines selon les quartiers.
Des ponts sont installés avec des planches de bois pour permettre aux parisiens de se déplacer - photo Roger Viollet
Pendant plusieurs semaines, les parisiens se rendent au travail en empruntant des ponts de fortune - collection ND phot.
Dans les rues de Paris, le moyen de transport le plus pratique devient la barque - photo Roger Viollet
Personne n'est épargné - il faut se munir de sa barque pour se rendre à la Chambre des Députés - photo Roger Viollet
Pour des dizaines de milliers de parisiens sinistrés, la solidarité s'organise. La crue prend une envergure nationale et les élans de solidarité se multiplient. Les associations caritatives se mobilisent rapidement. Dans les différents quartiers de la capitale, des affiches incitent aux dons afin de venir en aide aux plus touchés.
Affichage municipal du 9ème arrondissement de Paris invitant à soutenir les sinistrés - archives de la ville de Paris
Le bassin de la Seine tout entier est touché par les inondations majeures. En Île-de-France, toutes les communes bordant le fleuve subissent le même sort que Paris.
Les rues d'Asnières sont sous les eaux - la légende indique pourtant qu'un tramway passe habituellement dans celle-ci - via wikipedia
La rue Dussau à Asnières où les secours militaires interviennent durant la crue en janvier 1910 - via wikipedia
Une fois le pic de crue atteint à la fin du mois de janvier 1910, il faudra attendre 35 jours pour que la situation revienne à la normale. La Seine ne retrouvera un niveau habituel qu'aux alentours du 8 mars. On estime que cette crue a généré des dégâts à hauteur d'1,6 milliard d'euros. Elle a nécessite d'importants travaux de rénovation, pour les bâtiments comme pour le métro.
Depuis, des barrages ont été créés en amont de Paris afin d'éviter qu'une crue similaire ne se reproduise. Ce sont notamment ces barrages qui ont freiné la dernière crue impressionnante de la Seine dans la capitale au début du mois de juin 2016.
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Notre ville de BIARRITZ
Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).
Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.
L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.
Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !