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Episode de neige imprévu en Ile-de-France : quelques explications

Ce samedi 17 mars, un épisode neigeux à concerné une partie centrale de l'Ile-de-France, et de manière plus notable le Val d'Oise avec par endroit une couche importante au sol. Cet évènement n'était pourtant pas prévu et très difficilement anticipable.

En soirée de vendredi, les modélisations numériques n'étaient pas en parfait accord sur le déroulé exact de la journée à venir. Néanmoins, les modèles Français Arpège et Arome ne laissaient envisager aucune agitation notable.

Pour le modèle Arpège (droite), le temps aurait du être globalement sec sur Paris durant une bonne partie de la journée (quelques précipitations sur la Seine-et-Marne). Du côté de Arome (modèle ayant la précision la plus fine, à gauche), quelques averses étaient envisagées en matinée sur l'Ouest de la région. Des ondées qui aurait du se décaler ensuite plus au Sud, garantissant là également un temps sec sur le bassin Parisien durant l'après-midi.

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Précipitations modélisées pour le samedi 17 mars à 15h - modèle Arome (gauche) et Arpège (droite) de samedi 06h

D'autres modèles promettaient quelques ondées dans la courant de l'après-midi, mais uniquement sous forme de pluie. Une incertitude totale sur la présence ou non de précipitations, mais a priori aucune chance d'apercevoir de la neige en région Parisienne avant la soirée voire la nuit suivante.

Or, les premiers échos pluvieux sont apparus très tôt, dès 8h30/9h du matin autour des Hauts-de-Seine. Ces précipitations, totalement stationnaires, se sont petit à petit renforcées et étendues sur le Val d'Oise, Paris et l'ensemble de la petite couronne. La responsable : une petite dépression de moins de 100km de diamètre, se formant du côté de la Champagne, et non anticipée par les différents modèles.

Combinée avec l'arrivée massive de l'air froid en provenance de Scandinavie et du Bénélux, cette ligne s'est donc retrouvée sans cesse alimentée au sein de ce conflit de masse d'air jusqu'en soirée. De part et d'autre, les Yvelines, la Seine-et-Marne et l'Essonne ont été alors épargnés et sont restés au sec.

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Cumuls de pluie estimés sur 12 heures en journée du samedi 18 mars - de 11h30 à 23h30 - Météo60

Une masse d'air de plus en plus froide en altitude, peu voire pas de vent (à la convergence entre air doux et air froid), et des précipitations de plus en plus soutenues... Une situation parfaite pour observer ce que l'on appelle un phénomène d'isothermie : les premiers flocons fondant permettent d'accentuer le refroidissement de l'air.  Plus les précipitations sont fortes, plus ces flocons sont nombreux et font chuter la température, et par la même occasion la limite pluie/neige. Jusqu'au moment où la température devient assez basse pour obtenir une neige seule, forte, et collante.

Ce phénomène d'isothermie est également très difficilement anticipable sur les modèles numériques. En l'occurence, puisque aucune véritable précipitation n'était prévue durant l'après-midi, les températures modélisées étaient plus douces. 4°C dans Paris en milieu d'après-midi selon le modèle Arpège, et même jusqu'à 7°C selon le modèle Arome, habituellement plus précis (car prenant en compte l'effet d'îlot de chaleur urbain) !

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Température prévue pour samedi après-midi en Ile-de-France - modèle Arome (modélisation du samedi matin)

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Température prévue pour samedi après-midi en Ile-de-France - modèle Arpège (modélisation du samedi matin)

Une erreur de quelques degrés, fatale dans ces modélisations... Puisque dans la réalité, face à cette isothermie, les températures étaient bien plus basses ! En plein coeur de Paris, on ne relevait alors que 2°C seulement à 15h et 1°C à 17h, bien loin des prévisions. Dans certaines localités du Val d'Oise, la température était déjà négative en fin d'après-midi.

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Une situation qui a permis une tenue au sol de la neige principalement sur le Nord-Est de Paris et sur le Val d'Oise. Sur certains plateaux, et notamment autour de la forêt de Montmorency, la couche de neige a pu dépasser les 20cm !

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Plus de 20cm de neige en forêt de Montmorency (Val d'Oise) - samedi 17 mars 2018 - Photo: E. Berrod

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Chutes de neige dans Paris - samedi 17 mars 2018 - Twitter Viginie de Tarlé

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !