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Décembre 2003 : inondations et crue historique du Rhône

Il y a 13 ans, la basse vallée du Rhône vivait les inondations les plus importantes de ces derniers décennies occasionant une catastrophe sans précédent de part la superficie particulièrement importante des territoires impactés.

Ces inondations ont eu plusieurs causes s'étant accumulés dans la durée :

→ Une saturation totale des sols en eau. Lors de l'automne, entre les mois de septembre, octobre et novembre, 16 épisodes pluvieux ayant déversé plus de 100mm en l'espace de 24h ont été observés sur le bassin versant du Rhône ainsi qu'en Languedoc-Roussillon (12 épisodes sur le Gard, 9 sur l'Hérault). Cet automne 2003 est alors le plus humide dans ces régions de ces 50 dernières années. Béziers a par ailleurs été innondée le 13 octobre, puis Perpignan le 17 octobre, ainsi que Narbonne les 15 et 16 novembre suite à ces divers et nombreux épisodes pluvieux intenses). Sur ces 3 mois d'automne, on relève plus de 300mm sur la quasi-totalité du quart Sud-Est du pays. Des cumuls supérieurs à 400mm sont observés sur les 2/3 du Gard et de l'Ardèche, mais aussi entre les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes et la Drome (plus de 1000mm sur les Cévennes), participant à alimenter conjointement le débit du Rhône à la fois par ses affluants Alpin, et ses affluents du Massif-Central.

Image d'illustration pour Décembre 2003 : inondations et crue historique du Rhône

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→ Puis viens un épisode pluvieux remarquable entre le 29 novembre et le 3 décembre 2003. Les pluies sont abondantes notamment sur les Bouches-du-Rhône le 1er décembre, impactant fortement Marseille avec jusqu'à 200mm en l'espace d'une journée (certains quartiers seront sous les eaux, causant la mort de 2 personnes). L'Hérault sera à son tour touché le 3 décembre, n'épargnant pas Montpellier avec 167mm en quelques heures en centre-ville.

Mais globalement, c'est tout l'ensemble du Sud-Est qui est touché, finissant par faire déborder de nombreux cours d'eau, et notamment le Rhône. Le 4 décembre, le Rhône gonfle et atteint des niveaux exceptionnels et rarement observés jusqu'alors notamment à Beaucaire (11500m3/s). Toutes les communes bordant le Rhône à partir du Gard, sans exception, sont touchées par des débordements dommageables dont Avignon et Arles entre autres. Certaines communes comme Saint-Gilles (Gard) sont fortement impactées, suite à des ruptures dans les digues de protection.

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Inondations dans les rues de Arles (Bouches-du-Rhône)

 

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Territoires inondés en basse vallée du Rhône entre Bellegarde et Saint-Gilles (Gard)

 

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Les rues de Bellegarde et Saint-Gilles (Gard) impraticables

Plus au nord, beaucoup d’inondations se produisent aussi sur Saint-Etienne, Valence, ainsi que sur les monts du Lyonnais. Les dégâts les plus spectaculaires sont dus au Gier, rivière qui assure le couloir de communication entre Lyon et Saint-Etienne : l’autoroute et le chemin de fer sont alors coupés par des glissements de terrain emportés par la rivière en crue.

 

Au total, 7 morts sont à déplorer suite à l'ensemble de cet épisode. Les dégâts sont quant à eux énormes, d'autant plus que cette inondation à concerné un territoire d'une superficie considérable, étalée sur plus d'une vingtaine de départements ! En 3 jours, il est tombé sur le bassin versant du Rhône plus de 100mm sur une superficie de plus de 28 000km2, soit une étendue aussi grande que la Bretagne. Ceci est l'équivalent d'un volume d'eau de près de 5 milliards de m3 : à titre de comparaison, la capacité du barrage de Serre-Ponçon sur la Durance (Hautes-Alpes), le plus grand barrage d’Europe, est d’environ 1,3 milliards de m3.

1346 communes ont été classés en zone de catastrophe naturelle. Sur les 24 départements concernés, les dommages ont été estimés à plus d'un milliard d'euros, dont 435 millions pour le seul département des Bouches-du-Rhône, et 300 millions pour celui du Gard.

Source des clichés : mémoiredescatastrophes.org

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !