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Covid : La fraîcheur accentue-t-elle l’épidémie ?

 

Depuis le début du mois de septembre, le nombre de nouveaux cas et d’hospitalisation était reparti lentement à la hausse, hausse qui s’est très fortement accentuée à la fin du mois de septembre et qui s’est poursuivie depuis.

 

Graphiques des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation en France depuis le 17/03/2020 - Via linternaute

 

Cette forte augmentation assez « soudaine » a correspondu quasiment parfaitement avec le retour brutal de la fraîcheur sur le pays. A partir du 23/24 septembre, les températures moyennes sont en effet repassées très en-dessous des normales de saison, chose qui n’était plus arrivée depuis plusieurs mois.

 


Graphique des températures moyennes nationales entre le 21 septembre et le 09 octobre - Météo-France

 

 

Corrélation entre l'augmentation du nombre de cas positifs et la baisse des températures moyennes sur le pays - Via LeParisien

 

Le pays a ensuite subi plusieurs semaines de temps frais et perturbé, ce qui a pu avoir une incidence sur la forte reprise de l’épidémie. Les scientifiques suggèrent en effet que les conditions météorologiques ont plusieurs effets sur le virus.

 

L’humidité favorable à la prolifération du virus :

 

La chaleur estivale a pour effet de sécher plus rapidement les gouttelettes d’humidité où se trouve le virus. Plus l’air est sec et chaud, plus le virus aura du mal à se propager, n’ayant plus de vecteur de transport.

 

Une humidité importante et persistante aura donc plus d’incidence sur la propagation de la COVID car le virus pourra survivre plus longtemps sur les surfaces sur lesquelles il se dépose.

 

La forte humidité ambiante favorise également la création de ces gouttelettes et donc l’expansion de l’épidémie. Or, depuis la fin du mois de septembre et notamment après le passage de la tempête Alex les conditions sont très perturbées en France avec une succession de perturbations et une humidité ambiante souvent élevée. Les cumuls moyens mensuels sont en effet excédentaires sur la majeure partie du pays :

Rapport à la normale des cumuls mensuels au début du mois d'Octobre sur la France - Météo-France

 

Un germe sensible à la chaleur :

 

Plusieurs études scientifiques ont été menées sur la résistance du Coronavirus à la chaleur. Il a été démontré que celui-ci serait sensible aux températures élevées, pouvant par exemple survivre près de 28 jours sous les 20°C contre seulement 24h à 40°C. Le retour brutal de la fraîcheur serait donc favorable à une survie plus élevée du virus sur les surfaces et donc à une transmission bien plus efficace.

 

Retour précoce de l'hiver à la fin du mois de septembre dans le Val d’Allos - Via Val d'Allos

 

 

Les températures où le taux de transmission serait le plus fort seraient situées entre 3 et 17°C d’après une récente étude scientifique. Ces valeurs se situent exactement dans les températures moyennes que connait le pays depuis la fin du mois de septembre. Pour rappel, le début d’automne 2020 est un des plus frais depuis 1974 à l’échelle nationale.

 

Rapport à la moyenne des températures moyennes nationales sur la période du 24 septembre au 14 octobre depuis 1947 - Météo-France

 

 

Des conditions météorologiques favorables à la sédentarité :

 

Le retour d’un temps perturbé et frais engendre forcément une attitude plus casanière de la population. Or, il a été démontré que les contaminations sont bien plus aisées dans les lieux clos et peu ventilés. C’est pour cela qu’aérer les habitations est aujourd’hui prescrit comme un des gestes barrières pour lutter contre l’épidémie. Ouvrir ses fenêtres et faire circuler l’air permet de limiter la propagation du virus, 5 à 15 minutes suffisent chaque jour.

 

Aérer son habitation limite la prolifération du virus - Image : prix-pose.com

 

Il semble donc que les conditions météorologiques régnant sur le pays depuis la fin du mois de septembre soient favorables à une propagation plus rapide et efficace du virus (même si ce ne sont pas les seuls facteurs à prendre en compte), à savoir la fraîcheur, l’humidité ambiante et la sédentarité causée par le temps perturbé.

 

C’est de toute façon le cas chaque année lors de l’arrivée des premiers coups de froid, nous assistons à une recrudescence des cas de maladies respiratoires en période hivernale.

 

Les raisons sont les mêmes qu’évoquées précédemment, de plus la fraîcheur irrite plus facilement les muqueuses de notre corps. En effet, le froid engendre la mise en place d’une stratégie du corps humain pour réchauffer l’air inspiré par les poumons en l’humidifiant. Ce transfert de chaleur par l’humidité provoque l’assèchement du mucus, notre barrière contre les virus et les bactéries. Notre corps est donc statistiquement plus sensible aux maladies respiratoires (telles que la Covid) lorsqu’il fait froid.

 

Schéma du fonctionnement du mucus nasal - Via fitonasal2act.fr

 

C’est d’ailleurs ce qui explique l’expression « prendre froid » en hiver.

 

La fraîcheur va-t-elle persister ?

 

Après cette longue période perturbée et fraîche il semble que la tendance soit plus clémente pour le début du mois de Novembre, un anticyclone devrait en effet remonter sur le pays par le Sud-Ouest, apportant une hausse des températures et un temps calme et sec.

 

Schéma de la situation atmosphérique sur l'Ouest de l'Europe le 1er Novembre - Modèle GFS via météociel.fr

 

Celui-ci pourrait persister au moins jusqu’au 3 / 4 Novembre avant que des gouttes froides ne viennent possiblement jouer les trouble-fête.

 

Schéma de la situation atmosphérique sur l'Ouest de l'Europe le 5 Novembre - Modèle GFS via météociel.fr

 

La suite est encore incertaine, même si l’hiver s’annonce assez doux d’après les dernières prévisions saisonnières (à prendre avec des pincettes car le réchauffement climatique joue un rôle dans la prévision d’hivers toujours plus doux) les coups de froid temporaires sont inévitables et pourraient encore aggraver la situation épidémique si ceux-ci persistent comme c’est le cas depuis plusieurs semaines.

 

>> Si la deuxième vague de l’épidémie est maintenant bien en place et était envisagée depuis plusieurs mois, les conditions météorologiques perturbées et fraîches n’arrangent pas les choses et semblent même favorables à une propagation plus rapide du virus, c’est en tout cas ce que suggèrent de plus en plus d’études scientifiques sur le sujet.  

 

Image d'illustration pour Premier assaut brutal de l’automne sur la France       Image d'illustration pour Premier assaut brutal de l’automne sur la France

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !