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Coronavirus : météo et pollution comme facteur aggravant ?

De nombreuses études sont en cours sur le coronavirus. Plusieurs d'entre-elles s'intéressent au rôle que pourraient jouer la météo et la pollution, que certaines évoquent comme un facteur aggravant.

 

La pollution, un facteur aggravant ?

 

Plusieurs études actuellement en cours semblent démontrer que la pollution aux particules fines est un facteur aggravant des symptômes du coronavirus, une tendance observée dans plusieurs pays.

 

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Nuage de pollution au dessus de la plaine du Pô dans le nord de l'Italie, une scène tristement fréquente

 

L'image satellite ci-dessus illustre une situation qui se produit plusieurs fois par an lorsqu'un anticyclone s'installe durablement. Dans le nord de l'Italie, la plaine du Pô fait office de gigantesque cuvette dans laquelle s'accumulent les particules fines de pollution lorsque les vents sont faibles.

 

Ces épisodes récurrents surexposent la population aux particules fines, un véritable problème sanitaire que le covid-19 semble mettre en lumière. En effet, la pollution abîme les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les particules fines - et donc les virus - au fond des voies aériennes. Un individu vivant dans une région polluée aurait donc plus de chances de contracter le virus.

 

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Concentrations des cas de covid-19 en Italie (à gauche) et taux de pollution au NO2 en février (à droite)

 

En plus de possiblement favoriser la contamination, nous savons qu'une surexposition à la pollution sur le long terme a des effets néfastes sur la santé (problèmes respiratoires, accentuation des allergies, etc). Dans les régions polluées du nord de l'Italie, le taux de mortalité lié au covid-19 est presque deux fois supérieur au reste du pays. Si la densité de population a d'abord été évoquée pour l'expliquer, des scientifiques ont rapidement avancé l'hypothèse de la pollution de l'air.

 

Les habitants de ces régions - régulièrement exposés à des épisodes de pollution importants - sont fragilisés de manière chronique au niveau des voies respiratoires, point d'entrée du virus mais aussi zone à laquelle il s'attaque. Par conséquent, il ne semble pas surprenant que le taux de mortalité lié au coronavirus soit plus important dans ces régions.

 

Si les études actuelles ne fournissent encore que des résultats préliminaires, cette hypothèse est crédible. En 2003, lors de l'épidémie de SRAS, une équipe chinoise avait démontré que les habitants des régions polluées avaient 84% de risques en plus de succomber à la maladie comparé aux habitants des zones non polluées.

 

 

Une contamination par l'air pollué ?

 

Certaines études - partiellement contestées - affirment que le covid-19 pouvait survivre jusqu'à 3 heures à l'air libre. Par conséquent, peut-on envisager que les brumes de pollution jouent un rôle dans la contamination ?

 

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En Chine, le port du masque est largement répandu face aux épisodes récurrents et majeurs de pollution - photo AFP

 

Des chercheurs ont pulvérisé le covid-19 dans l'air ambiant dans le but d'imiter les projections de salive d'une personne contaminée qui tousse ou qui éternue. Ils ont retrouvé des fines particules viables de coronavirus en suspension dans l'air 3 heures après les avoir pulvérisées. Le coronavirus pourrait donc rester viable et infectieux à l'air libre plusieurs heures. Une étude néanmoins très contestée par une partie de la communauté scientifique puisque d'autres études indiquent que le risque de contamination à l'air libre est quasi-nul.

 

En considérant l'hypothèse que le virus puisse être contaminant dans l'air que nous respirons, les épisodes de pollution pourraient jouer un rôle dans la propagation de l'épidémie car les nombreuses particules fines en suspension dans l'atmosphère constituent des supports sur lesquels peuvent se fixer les virus avant d'être inhalés par la simple respiration.

 

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Illustration de la brume de pollution sur Grenoble - photo ledahu.net

 

Cela pourrait en partie expliquer pourquoi le nord de l'Italie - fortement pollué cet hiver et au début du printemps en lien avec un anticyclone durable ne renouvelant que très peu l'air - a vu l'épidémie prendre une ampleur bien plus importante que dans le reste du pays, au delà du fait que ses habitants sont fragilisés chroniquement. Grenoble - très habituée aux épisodes de pollution - a été relativement peu touchée par ces derniers cet hiver et affiche un taux de contamination assez faible. Pourrait-il y avoir un lien ?...

 

Bien évidemment, ces réflexions sur le caractère potentiellement contaminant des brumes de pollution ne sont que de simples hypothèses. Rappelons aussi qu'il est normal que les zones les plus peuplées soient les plus contaminées. Bien souvent, densité de population élevée rime avec pollution. Tout est lié, ou presque...

 

Nous remercions Jean-Jacques Thillet - ingénieur météo à la retraite - dont les réflexions et hypothèses nous ont inspiré la rédaction de cet article.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !