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Bilan météo et climatique du printemps 2021 : l'un des plus frais depuis 30 ans !

Le printemps météorologique (mars-avril-mai) est désormais derrière nous. Pour beaucoup, celui-ci aura été synonyme d’un fait en particulier : la fraîcheur. Place donc au bilan météo et climatique cartographié de ce printemps météorologique 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

C’est un fait qui devient rare ces dernières années dans un contexte de changement climatique, mais les journées fraîches ont très nettement prédominé au cours des trois mois de ce printemps météorologique. Hormis de très brèves journées de douceur, voire un coup de chaud hâtif assez remarquable lors des tous derniers jours de mars et premiers jours d’avril (29.9°C dans les Pyrénées-Atlantiques le 29 mars >>), nous sommes restés régulièrement sous les normales de saison. A la sortie de la saison hivernale, ceci s’est matérialisé par de fréquentes gelées en plaine en mars et avril, occasionnant de sérieux dégâts sur les cultures (>>, >>).


Graphique : Infoclimat

 

Avec de telles températures, l’indicateur thermique national n’a pas réussi à dépasser les 11°C lors de ce printemps : avec 10.97°C (soit une anomalie de -0.6°C par rapport à la moyenne 1981-2010), nous venons de vivre le 3e printemps le plus frais de ces 30 dernières années (derrière 2013 et 1996, quasiment à égalité avec 2004). Malgré cette fraîcheur ambiante, nous sommes restés bien loin des conditions presque hivernales observées lors du printemps 1984 (indicateur autour des 9.5°C).

 

Si nous étions peu ou prou dans les normes de saison en mars, les mois d’avril et mai ont été plus frais. Voici le récapitulatif par rapport aux moyennes 1981-2010 :

  • Mars 2021 : +0.2°C (>>)
  • Avril 2021 : -0.7°C (>>)
  • Mai 2021 :  -1.3°C (>>)

Graphique :  Infoclimat

 

 

Rares sont les stations françaises à avoir réussi à boucler ce printemps dans les moyennes attendues. Les anomalies thermiques sont en effet assez limitées dans le Sud-Ouest du pays, ainsi qu’aux alentours de la Côte d’Azur (+0.1°C à Perpignan, aucune anomalie à Limoges, Tarbes, Toulouse, Carcassonne, Hyères ou encore Nice).



Plus l’on se dirige vers les régions du Nord et de l’Est, plus cette saison s’est avérée très fraîche (en raison du vent continental ayant régulièrement soufflé sur ces régions), avec une anomalie chutant sous les -1°C. Pour les villes les plus froides, notons sur notre panel Metz (-1.3°C), Beauvais (-1.4°C) et Charleville-Mézières (-1.5°C). En région Parisienne, le bilan est lui aussi bien frais avec -0.7°C à Paris-Montsouris et -0.9°C à Melun.

 

 

Alors que l’hiver a été relativement arrosé, les mois de mars et avril ont été marqué par des conditions très sèches (mars au 8e rang, et avril au 11e rang des plus secs depuis 1959) en raison de la présence récurrente de l’anticyclone et d’un vent de Nord-Est asséchant l’atmosphère(>>). De ce fait, le spectre de la sécheresse s’est fait ressentir, l’indice d’humidité des sols s’étant approché des bas records autour de la fin du mois d’avril (>>).

 

Fort heureusement, la situation s’est améliorée autour du milieu du mois de mai avec le retour de conditions bien plus perturbées, arrosant de nombreux territoires, parfois en abondance (>>).


Graphique Météo-France – Twitter Gaetan Heymes

 

Les deux premiers mois de ce printemps météorologique 2021 ont néanmoins fortement pesé dans la balance : en effet, nous avons observé un déficit pluviométrique de -21% à l’échelle nationale sur notre panel de stations. Ceci se traduit comme suit au niveau mensuel :

  • Mars 2021 : -53% (>>)
  • Avril 2021 : -45% (>>)
  • Mai 2021 :  +23% (>>)

 

Seul l’extrême Sud-Est de la France est parvenu à s’en tirer d’affaire avec un printemps bien arrosé en Provence, Côte d’Azur et sur les Alpes (+48% à St-Auban, +46% à Embrun, +25%% à Bourg-Saint-Maurice, +17% à Hyères). Les +20% observés du côté de Lyon s’expliquent notamment par une journée historique le 10 mai (record de précipitations en l’espace de 24h).

 

A contrario, les régions les plus occidentales n’ont reçu que de faibles quantités de précipitations. Sur l’ensemble de l’arc Atlantique, le long de la barrière Pyrénéenne ainsi que sur le Roussillon, le déficit s’est creusé sous les -40% voire davantage. Sur notre panel, notons jusqu’à -51% à Tarbes, -64% à Carcassonne et même -68% à Perpignan.

 

L’Ile-de-France a elle aussi observé un déficit au cours des trois derniers mois avec -18% à Paris et -32% à Melun.

 

En termes de cumul pluviométrique, cette moitié Ouest du pays a en moyenne récolté moins de 150mm de précipitations. Certaines villes ne sont d’ailleurs même pas parvenues à franchir le seuil des 100mm : c’est le cas dans le Pas-de-Calais (91mm à Calais), dans la Limagne (98mm à Clermont-Ferrand), dans l’Est de l’Occitanie (96mm à Millau, 95mm à Montpellier, 67mm à Carcassonne, seulement 47mm à Perpignan). La station d’Angers a également échoué très légèrement sous cette barre fatidique (99mm).

 

Inversement, les pluies ont été bien plus bénéfiques près des frontières de l’Est, notamment entre les Alpes et le Jura où les 200 voire 250mm ont été dépassés (254mm à St-Auban, 260mm à Lyon, 262mm à Embrun, 273mm à Besançon et 274mm à Bourg-Saint-Maurice).

 

A Paris, le cumul a atteint les 133mm au parc Montsouris.

 

Si ce printemps a été relativement frais, une chose est certaine : il a été ensoleillé ! Le vent continental frais (flux de Nord-Est) qui a dominé durant la première partie de la saison s'est aussi accompagné d'un air sec. Des conditions anticycloniques ayant permis au soleil de briller aisément en mars et avril, avant le retour de perturbations océaniques de façon plus fréquentes en mai. Au final, le bilan est sensiblement excédentaire, avec une anomalie positive de +18% à l'échelle national lors de ce printemps 2021 sur notre panel de stations. Voici le récapitulatif mensuel :

  • Mars 2021 : +27% (>>)
  • Avril 2021 : +32% (>>)
  • Mai 2021 :  -2% (>>)

 

C'est le quart Nord-Ouest qui a bénéficié d'un ensoleillement très généreux par rapport aux moyennes habituellement constatées au printemps, avec un excédent de +30 voire même +40% entre Pays-de-la-Loire, Normandie, Pas-de-Calais ainsi que dans l'Est de la Bretagne (+42% à Nantes, +41% à Caen, +40% au Touquet). Plus globalement, l'ensemble de la moitié Nord ainsi que l'Ouest du pays possède un excédent notable >+15% (incluant paris avec +28% au parc Montsouris).

 

A l'inverse, près de la Méditerranée, les écarts aux moyennes sont faibles voire anecdotiques, souvent en deçà des +10%. Certaines villes ont tout juste atteint ces moyennes, quelques unes étant même en léger déficit en région PACA et sur le Roussillon (0% à Embrun, Saint-Auban et Marignane, -1% à Perpignan, -2% à Nice).

 

Au niveau de la durée d'ensoleillement, les écarts souvent importants entre le pourtour Méditerranéen et le reste du pays sont donc assez faibles. Si la basse vallée du Rhône, le Languedoc et la Corse sont toutefois en tête (776h à Marignane, 771h à Ajaccio, 768h à Montpellier), ces secteurs ne peuvent pas se targuer d'être les seuls à avoir dépasser le seuil des 700h cumulés au cours de ce printemps. En effet, d'autres régions telles les Charentes, Poitou, Pays de la Loire et même le Pas de Calais (!) sont parvenus à attendre cette valeur (713h à La Roche-sur-Yon, 712h à Nantes, 707h au Touquet, 706h à Niort).

 

D'une façon plus générale, la durée totalement de l'ensoleillement est comprise entre 600 et 700h sur la plupart des régions (624h à Paris). Les Pyrénées, le Finistère mais également le Nord-Est du pays sont en queue de peloton avec moins de 600h (557h à Strasbourg, 551h à Charleville-Mézières, 535h à Brest et 534h à Saint-Girons pour le minimum de notre panel).

 

 

PANEL DE 73 STATIONS* :

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Cherbourg, Hyères, Lille,  Metz, Romorantin, Rouen, Saint-Etienne.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !