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Bilan météo et climatique de novembre 2024 : ensoleillé et doux au Sud mais très gris et morose dans la moitié Nord

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de NOVEMBRE 2024 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

A l'échelle nationale, le bilan thermique de ce mois de novembre montre une relative douceur puisque nous avons terminé ce mois avec un excédent de +1.1°C par rapport à la moyenne 1991-2020. Avec un indicateur thermique de 10.04°C, il s'agit au centième de degré près le même bilan que le mois de novembre 2023. Nous restons toutefois bien à distance du record de novembre 1994 (+2.4°C).


Moyenne de l'indicateur thermique national en novembre depuis 1946 - Infoclimat

 

Mais ce bilan en termes de températures cache d'importantes disparités. Car en effet, la douceur ne s'est pas manifestée durant l'intégralité du mois. Un mois de novembre qui avait débuté avec une France coupée en deux, avec une très grande douceur dans la moitié Sud voire même un peu de chaleur en Provence ou dans le quart Sud-Ouest (valeurs atteignant les 25°C) tandis que la moitié Nord observait des températures tout juste de saison sous les nuages (>>).


La fraîcheur est par la suite intervenue autour de la mi-novembre (>>), avec l'intervention de la neige en montagne notamment sur les Alpes le 12 novembre (>>). Le bref coup de douceur des 18-19 novembre a fait de nouveau place à la fraîcheur et même à la première véritable séquence hivernale les 21-22 novembre au passage de la tempête Caetano (neige jusqu'en plaine).

 

Or, c'est un redoux spectaculaire qui s'est soudainement mis en place dès le 24-25 novembre près de la dépression Bert, avec une hausse de plus de 15°C en 48 heures sur plusieurs régions (>>). Sous le puissant flux de Sud à l'avant de cette dépression, des valeurs remarquables de températures ont été observées au pied des Pyrénées avec jusqu'à 28.1°C à Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) le 24 novembre (>>). Sur le Pays Basque et le Béarn, la barre des 20°C a été atteinte environ un jour sur deux au cours de ce mois (jusqu'à 16 jours sur les 30 à Cambo-Les-Bains, où la température moyenne l'après-midi était de 19.6°C ce mois-ci).


Anomalie de la température quotidienne en novembre 2024 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Et ces disparités sont encore plus flagrantes d'un point de vue géographique. Car en effet, si ce bilan est de +1.1°C au niveau national, les régions de la moitié Nord n'ont pas ressenti cette douceur. Sous les nuages la plupart du temps (cf. partie "ensoleillement"), les températures ont été au final assez proches des moyennes de saison au nord de la Seine, depuis la Normandie au Grand-Est en passant par le Bassin Parisien (+0.2°C à Nancy et Paris, +0.1°C à Luxeuil et Rouen, tout juste dans la moyenne à Melun).
A noter que si aucune station principale de notre panel n'a été sous les moyennes de saison, elles sont un peu plus de 70 sur ce réseau secondaire a posséder un léger déficit. Les déficits les plus marqués se trouvent vers l'Alsace et la Franche-Comté, approchant les -1°C : jusqu'à -0.8°C à Linthal (Haut-Rhin), -0.9°C à Novillard (Belfort), et -1.0°C à Médière (Doubs).

 

Plus l'on se dirige vers les secteurs méridionaux, plus la douceur était de mise. Mais si l'anomalie fluctue entre +1 et +1.5°C dans le Sud-Est, c'est dans le quart Sud-Ouest où cette douceur s'est montré véritablement remarquable. En Nouvelle-Aquitaine, Midi-Pyrénées ou encore Auvergne, l'anomalie tourne entre +2°C et +3°C (+2.7°C à Millau, Albi et Limoges, +2.8°C à Tarbes).
Sur le réseau secondaire, une vingtaine de stations ont même dépassé les +3°C d'anomalie, essentiellement près des zones de montagnes du Massif-Central ou bien des Alpes. Au maximum, nous atteignons +3.2°C au Mont-Dore (Puy-de-Dôme) et à Lourdervielle (Hautes-Pyrénées), +3.3°C à Chastreix (Puy-de-Dôme) et +3.4°C au Plateau de Beille (Ariège).

 

Au niveau pluviométrie, ce mois de novembre a marqué un sérieux répit quand aux pluies abondantes que vit le pays depuis des mois. A la faveur de conditions globalement anticycloniques durant la première moitié du mois, le bilan est alors déficitaire de -33% à l'échelle national sur notre panel.

 

Deux séquences plus agitées ont toutefois concerné notre pays, liées à deux dépressions en fin de mois :

  • La tempête Caetano les 21 et 22 novembre (>>) avec des vents tempétueux depuis la Bretagne jusqu'aux Alpes en passant par le Massif-Central (156km/h à Belle-Ile (56), 131km/h à Marcenat (15), 122km/h à la Rochelle (17) et 121km/h à Nantes). Cette tempête sera aussi marquée par des chutes de neige précoces jusqu'en plaine en Normandie, Ile-de-France, Bourgogne, Franche-Comté et Grand-Est. Il tombera 4cm à Paris-Montsouris soit l'épaisseur de neige la plus importante en novembre sur la capitale depuis le 17 novembre 1968, et de 20 à 30cm sur les secteurs les plus exposés des plateaux Normands, du sud des Yvelines ou en Alsace;
  • La dépression Bert les 24-25 novembre (>>), avec à la clé notamment un puissant flux de Sud provoquant une tempête sur le Massif-Central et les Pyrénées (197km/h à Iraty à 1237m d'altitude) et même des rafales proches de 130km/h en région Lyonnaise. Cette dépression a aussi provoqué un épisode cévenol apportant jusqu'à près de 200mm en Ardèche en 48 heures.

 

Rares sont les villes à avoir franchi leur norme mensuelle pluviométrique lors de ce mois. Sur notre panel, elles se situent principalement au sud du bassin Parisien (jusqu'à +31% à Melun), à l'embouchure de la Loire (+9% à Nantes) ou encore sur le Nord des Alpes (+18% à Bourg-Saint-Maurice). Toutefois, des pluies orageuses parfois abondantes ont concerné localement le littoral du Roussillon, de l'Aude, ou encore l'Hérault entre le 7 et le 8 novembre, apportant des cumuls suffisants pour être excédentaires : jusqu'à +62% à Canet-en-Roussillon et même +107% à Torreilles. Des pluies isolées, puisque la station de Perpignan reste très déficitaire (-56%) et même -92% dans l'intérieur du département à Vivès.

 

C'est sur l'ensemble de la vallée du Rhône, sur la Côte d'Azur ainsi qu'en Corse où les pluies ont été les plus insignifiantes au cours de ce mois de novembre, avec des déficits de -70 à -90%. Des quelques pauvres millimètres observés ont creusé ce déficit jusqu'à -93% à Pont-Saint-Esprit (Gard), -94% à Antibes, -96% à Calvi, -97% à Marignana (Corse) et -99% à l'Ile-Rousse (Corse).

 

Les précipitations observées en Corse dans le secteur de la Balagne et du Vicolais étaient quasi-inexistantes et représentent les plus faibles cumuls mensuels à l'échelle nationale : 4.6mm à Calvi, 3.6mm à Marignana et 0.8mm à l'Ile-Rousse. Toutefois, les cumuls sont resté également restés très faibles dans les zones Méditerranéennes citées précédemment avec parfois moins de 15mm : 13mm à Nice et Marseille-Marignane, 9mm à Antibes, 8mm à Vivès (Pyrénées-Orientales).

 

Du côté des régions les plus arrosées, elles se situent essentiellement aux abords de l'Atlantique et des côtes de la Manche avec parfois plus de 100mm : 103mm à Nantes, 111mm à Biarritz, 118mm à Cherbourg et 120mm à Brest (maximum du panel). Néanmoins, le nord des Alpes d'une part, ainsi que les Cévennes d'autre part (essentiellement lors de l'épisode du 24-25 novembre) sont les deux secteurs possédant les cumuls maximums nationaux lors de ce mois de novembre, dépassant localement les 200mm sur le réseau secondaire : on note jusqu'à 200mm à Villefort (Lozère), 202mm à Vallorcine (Haute-Savoie) et 211mm à La Souche (Ardèche).

 

Le bilan national proche de l'équilibre (0%) n'est en aucun cas pertinent pour analyser l'ensoleillement de ce mois de novembre, dont la France est véritablement coupée en deux.

 

En effet, sous l'anticyclone, une grisaille extrêmement tenace était de mise durant toute la première décade du mois de novembre sur de nombreuses villes de la moitié Nord (>>). A Angers, une série remarquable de 12 jours sans une seule minute de soleil a été constatée entre le 29 octobre et le 9 novembre (série qui a atteint 11 jours à Châteaudun ou encore 10 jours à Nantes). En dernière décade, le soleil n'est pas non plus parvenu à se manifester durablement sur cette moitié Nord, avec en point d'orgue le passage des deux tempêtes Caetano et Bert.

 

Le bilan de l'ensoleillement est donc particulièrement médiocre sur cette partie Nord, avec un déficit généralisé allant en moyenne de -30 à 50%. En Pays-de-la-Loire ou bien encore région Centre, certaines villes n'ont pas réussi à obtenir la moitié de l'ensoleillement normal d'un mois de novembre, avec parfois de -50 à -60% de déficit : jusqu'à -51% à Chartres, -53% à Angers, -54% au Mans et même -55% à Orléans. Le Bassin Parisien n'est pas mieux loti avec -33% à Paris-Montsouris et -43% à Melun.

 

Un contraste saisissant avec les villes de la moitié Sud qui profitaient au même moment de généreuses journées ensoleillées durant cette période (>>), les nuages bas et brouillards étant réservées à certaines vallées Alpines ou bien en val de Garonne de façon ponctuel durant certaines matinées. Quelques entrées maritimes en milieu de mois (épisode cévenol) ont aussi temporairement obscurci le ciel des régions Méditerranéennes. Ceci n'a en rien empêché d'atteindre des valeurs nettement excédentaires, allant de +10 à +20% sur le pourtour Méditerranéen voire jusqu'à +40% en Corse... mais c'est de l'Aquitaine aux Alpes, en passant par le Massif-Central et le Limousin où le taux d'ensoleillement a été exceptionnel durant ce mois de novembre, avec des valeurs parfois 50 à 70% au-dessus des moyennes : jusqu'à +54% au Le Puy-en-Velay, +57% à Aurillac, +58% à Albi, +61% à Bergerac et même +68% à Brive.

 

Avec un tel contraste, les valeurs d'ensoleillement sont jusqu'à 4 fois supérieures près de la Méditerranée que dans le Centre-Val-de-Loire !
En effet, au nord de la Loire, très rares sont les villes à avoir vu le soleil durant plus de 60 heures au cours de ce mois. Des valeurs sous les 50 heures en région Parisienne (47h à Paris), et même sous les 40 heures seulement le long de la Loire, dans le Bas-Rhin, en Bourgogne ou dans les Ardennes, soit en moyenne à peine une heure de soleil par jour : 37h à Dijon, 36h à Charleville-Mézières, Strasbourg ou encore Chartres, 35h au Mans, 33h à Orléans, 32h à Laval et à l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine... et un minimum particulièrement bas de 27 heures de soleil pour Blois !

 

A contrario, l'intégralité des villes de la moitié Sud ont dépassé la barre des 100 heures de soleil en novembre. Si quelques unes sont parvenues à atteindre le seuil des 150 heures dans le Sud-Ouest (150h à Bergerac et Brive, 152h à Albi, 163h à Aurillac), c'est près de la Méditerranée où le soleil a le plus brillé comme le plus souvent, avec 160 à 190 heures selon les villes, les maximums se trouvant en Provence, Côte d'Azur et Corse (177h à Bastia, 178h à Saint-Auban, 182h à Nice et même 193h à Ajaccio).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

 

Absence temporaire de données :
Châteauroux.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !