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Bilan météo et climatique de janvier 2023 : 12e mois consécutif plus chaud que la moyenne !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JANVIER 2023 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

Mais quand est-ce que cette série s'arrêtera ? Après une année 2022 incroyable et devenant la plus chaude mesurée en France en plus d'un siècle de mesures, la douceur semble se poursuivre en ce début d'année 2023. En effet, avec une anomalie thermique nationale de +0.9°C, il s'agit du 12e mois consécutif plus chaud que la moyenne ! Une série qui avait débuté en février 2022, restant ininterrompue.


Anomalies mensuelles de température en France depuis janvier 2022 (par rapport à la moyenne 1991-2020)

 

Pourtant, nous avons bel et bien vécu une période froide au cours de ce mois de janvier. Entre le 17 et le 30 janvier, l'anomalie est négative avec un déficit de -2.4°C, et la présence de fréquentes gelées sur le pays (>>) en raison d'un flux continental sec mais froid (provenance d'Europe Centrale et d'Europe de l'Est). La neige s'est même manifestée jusqu'en plaine (voir plus loin dans l'article).

 

Mais ce froid semble avoir déjà fait oublié une première quinzaine incroyablement douce, qui a bien plus pesé dans la balance : l'anomalie avait atteint +4.0°C du 1er au 16 janvier. Avec un indicateur national de 9.56°C sur cette période, il s’agit tout simplement de la première moitié de janvier la plus douce jamais mesurée en France, devant 2007. Le Nouvel An 2023 est même devenu le plus doux de l'histoire climatologique Française (>>).


Anomalie de la température quotidienne en janvier 2023 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

C’est sur la moitié Nord où l’excédent thermique s'est montré le plus marqué avec une anomalie supérieure à +1°C (+1.1°C à Paris). La Bourgogne-Franche-Comté ainsi que dans le Grand-Est trustent au sommet de cette douceur puisque certaines villes dépassent même les +2°C d’anomalie : notons jusqu’à +2.3°C à Metz, Nancy et Luxeuil, +2.6°C à Strasbourg, et un maximum pour Colmar et ses +2.8°C.  

 

Plus l’on se dirige vers le sud, plus l’on se rapproche des moyennes habituelles de janvier, voire même en deçà. Un mois que l’on peut alors considérer comme frais sur l’ex-région Midi-Pyrénées où ce déficit atteint -0.5°C à Tarbes, -0.6°C à Toulouse, -0.8°C à Millau et -0.9°C à Saint-Girons.

 

Côté pluies, ce mois a tout comme les températures, été contrasté, alternant des périodes sèches (1ere et 3 décades) et des périodes humides (2e décade). Le bilan est alors proche des moyennes, avec un déficit anecdotique de -5% à l’échelle du pays.

 

Plus en détail, un courant océanique perturbé et humide s’est manifesté entre le 8 et le 19 janvier. En point d’orgue, notons le passage de deux tempêtes en deux jours, Gérard le 16 (>>) et Fien dès le lendemain le 17 (>>). Outre des pluies fréquentes et bienvenues (car le niveau des nappes phréatiques reste bas >>), la neige est aussi revenu en abondance sur la totalité des massifs sans exception, et à toutes altitudes (>>), voire même en plaine les 17 et 18 janvier (>>). Nous avons malgré tout retrouvé un temps sec (et gris, voir la suite) pour la fin du mois, à la faveur du retour des hautes pressions.

 

Si au nord de la Loire, les cumuls ne présentent globalement pas de réel excès ou de large déficit (-10 à +15% en moyenne, +13% pour Paris), les disparités et écarts sont bien plus notables sur la moitié Sud. En effet, l’Ouest et le Sud-Ouest ont été exposées à une forte humidité au cours de la seconde décade avec des pluies fréquentes et même abondantes, de quoi provoquer un excédent en Midi-Pyrénées, Nouvelle-Aquitaine ou encore Centre-Val-de-Loire : jusqu’à +54% à Poitiers, +64% à Cognac, +67% à Tarbes et un maximum de +73% à Biarritz (au niveau départemental, le Gers détient la palme avec un excédent de +50%).

 

A l’inverse, le Centre-Est et surtout le Sud-Ouest n’ont pas bénéficié d’autant de précipitations avec un important déficit (souvent inférieur à -40%). Nous pouvons même parler d’un mois très sec sur le pourtour méditerranéen, voire aride en basse vallée du Rhône : le déficit y atteint -87% à Nîmes, -88% à Montélimar, et -97% à Marseille-Marignane (-87% sur l’ensemble du département des Bouches-du-Rhône).

 

Ce net déficit dans le Sud-Est et le Centre-Est se traduit par des cumuls inférieurs à 30mm en moyenne sur ces régions au cours du mois. Certaines villes n’ont récolté que de maigres pluies, avec seulement 14.8mm à Montpellier, 11.8mm à Clermont-Ferrand, 8.6mm à Nîmes, 8.0mm à Montélimar et… un très pauvre 1.6mm à Marseille-Marignane, parmi les mois de janvier les plus secs jamais observés !

 

Un cumul qui augmente sensiblement en se dirigeant vers les régions de l’Ouest, exposées aux conditions humides de la moitié du mois. Du Midi-Toulousain aux Hauts-de-France, le cumul fluctue entre 50 et 80mm en moyenne (54mm à Paris). En dehors des Ardennes (121mm à Charleville-Mézières), il fallait se rendre sur l’arc Atlantique pour recueillir plus de 100mm de précipitations en janvier : 101mm à la Roche-sur-Yon, 120mm à Bordeaux, 125mm à Lorient ou encore 146mm à Brest. Des cumuls encore plus élevés sur le Pays Basque et la partie occidentale des Pyrénées qui ont été les plus arrosés le mois dernier : jusqu’à 166mm à Tarbes et même 242mm à Biarritz pour le maxi du panel.

 

La fin d’année 2022 était déjà bien grise sous les conditions anticyclonique (-13% en décembre >>). Et ce mois de janvier 2023 a suivi ce rythme avec de nombreuses journées bien grises et moroses, aboutissant à un déficit d’ensoleillement encore plus marqué de -21% sur notre panel de stations.

La faute à une première partie de mois marquée par des conditions perturbées (succession de fronts pluvieux), avant le retour des hautes pressions piégeant l’humidité au sol et occasionnant la persistance durant plusieurs jours de brouillards et nuages bas sur une grande partie du pays au cours de la dernière décade (>>, >>).

 

Seuls deux secteurs s’en sortent plutôt bien : il s’agit des Pays de la Loire et de l’Est-Bretagne (léger excédent autour de +10%, jusqu’à +13% à Rennes), mais surtout du Languedoc-Roussillon ainsi que de la Provence qui ont pu profiter de conditions globalement très ensoleillées (+11% à Marseille-Marignane, +17% à Perpignan, +18% à Montpellier).

Deux exceptions au milieu d’un océan de grisaille puisque le déficit est particulièrement marqué sur la totalité des autres régions. Des Pyrénées au Nord-Est, le manque d’ensoleillement atteint en moyenne entre -30 et -50% au cours de ce mois. Seulement la moitié de la norme habituelle pour les stations de Tarbes (-46%), Grenoble-St-Geoirs (-46%), Saint-Etienne (-47%), Saint-Dizier (-48%), Brive (-49%) et Limoges (-55%). A Paris, le bilan atteint -30% au parc Montsouris.

 

Traduit en termes de durée, le constat est sans appel avec un nombre d’heure de soleil très limité, n’atteignant pas plus d’1h30 en moyenne par jour sur la moitié de la France ! En effet, le soleil ne s’est pas manifesté plus de 50 heures au total en janvier du Limousin au Grand-Est, en passant par le Centre, la Bourgogne ou encore l’Ile-de-France (seulement 41h à Paris, 37h à Nancy, 36h à Limoges, 34h à Nevers, 33h à Charleville-Mézières, et un minimum de 32h à Saint-Dizier).

 

Une grisaille généralisée ? Non, puisque les Méditerranéens s’en sortent très largement. Un soleil généreux, jusqu’à 4 fois supérieur aux villes du Centre et du Nord-Est ! La durée totale y dépasse aisément les 100h sur l’ensemble du quart Sud-Est, et même plus de 150h en Languedoc-Roussillon, Provence, Côte d’Azur et le sud des Alpes (156h à Nice, 165h à Perpignan et Marignane, 171h à Montpellier et Saint-Auban).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !