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Bilan météo et climatique d'avril 2025 : douceur généralisée, sec et remarquablement ensoleillé au Nord

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié d' AVRIL 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Avec un indicateur thermique d'environ 13.5°C, avril 2025 a été dans l’ensemble très doux sur la France, avec une anomalie atteignant +1.8°C à l’échelle nationale (par rapport à la moyenne 1991-2020).

 

Il se situe même au 6e rang des mois d’avril les plus chauds observés depuis 1945, dont le podium reste composé des mois d’avril 2007 (+3.1°C), 2011 (+2.8°C) et 2020 (+2.4°C).


Indicateur thermique national pour avril 2025 depuis l'après-guerre (1945) - Infoclimat

 

Au cours de ce mois, seule la période allant du 16 au 26 avril a vu des températures fluctuant autour des moyennes de saison (le 17 ayant été la plus journée la plus fraîche avec une anomalie de seulement -1.3°C).

 

On note dès lors deux séquences bien largement au-dessus des normes :

  • La première moitié du mois avec une douceur généralisée : anomalie de +2.5°C du 1er au 15 avril
  • Les derniers jours d’avril avec une véritable séquence estivale à partir du 27 (les 30°C ayant même été approchés en région Parisienne et Rouennaise le 30 avril, proche des records >>). La journée du 30 avril a été la plus chaude du mois, avec une anomalie de +4.9°C.


Évolution des températures quotidiennes en France durant avril 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Premier constat, toutes les stations de notre panel ont vécu des températures au-dessus des moyennes, pour la plupart avec une anomalie supérieure à +1°C (seule exception : +0.7°C à Saint-Etienne). C’est dans le quart Sud-Est de la France où les écarts aux normes ont été les plus faibles, autour de +1°C sur le pourtour Méditerranéen.

Sur plus de 1100 stations du réseau principal et secondaire de Météo-France, une seule a terminé ce mois d’avril avec un (très faible) déficit thermique : il s’agit de la station de Saint-Jurs (Alpes-de-Haute-Provence) avec une anomalie de -0.1°C.

 

Partout ailleurs, l’excédent a été important, dépassant même les +2°C sur une grand quart Nord-Ouest du pays où la douceur a été la plus marquée : jusqu’à +2.5°C à Paris et Saint-Quentin, ou encore +2.6°C à Abbeville.

Trois stations secondaires ont même bouclé avril avec une anomalie franchissant la barre des +3°C : il s’agit de +3.2°C à Sizun (Finistère), +3.0°C au Jardin des Plantes de Rouen (Seine-Maritime) et à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie).

 

 

Du côté des précipitations, les régions au nord de la Loire ont été globalement épargnées par l’humidité. En effet, le déficit pluviométrique est souvent compris entre -40 et -60% sur la Normandie, le Bassin Parisien, Champagne-Ardennes et les Hauts-de-France. Parfois, ce déficit est encore plus notable : c’est par exemple le cas sur le département du Calvados qui possède les anomalies pluviométriques les plus importantes sur ce mois d’avril avec souvent de -70 à -80% de pluie par rapport à la moyenne. On note par exemple -73% à Deauville, -74% à Livry et même -82% à Caen.

 

Les plaines et le littoral du Languedoc-Roussillon ainsi que les Bouches-du-Rhône ont aussi récolté bien peu de précipitations, avec un déficit de -30 à -60% (-54% à Marseille-Marignane, -55% à Perpignan, -56% à Nîmes).

 

 

A l’inverse, quelques secteurs ont été nettement plus arrosés. Il s’agit notamment :

  • Sur le relief Corse, avec deux séquences pluvieuses observées successivement les 13-14 avril et les 16-17 avril.
  • Du Nord de l’Aquitaine, du Limousin et du Poitou, concerné par un épisode pluvieux notable autour du week-end de Pâques (18-21 avril), provoquant des inondations remarquables (>>). Il est tombé jusqu’à deux fois la moyenne sur ces régions, avec +92% à Brive ou encore +108% à Angoulême.
  • Dans les Alpes frontalières, avec un retour d’Est neigeux majeur le 17 avril, ayant apporté notamment jusqu’à 1m voire 1m50 de neige fraîche en l’espace de 24 heures sur les massifs (>>). La plupart des stations frontalières ont observé un excédent supérieur à +100%, avec même un maximum de +203% pour la station du Val Cenis (Savoie).

 

En termes de cumul, cet important déficit pluviométrique se traduit par des précipitations inférieures à 30mm sur une partie des villes situées au nord de la Loire. Si l’on observe 33mm pour Paris-Montsouris, le cumul est encore bien plus faible dans le Calvados, dans le Nord ainsi que dans la Marne, où plusieurs stations n’ont pas franchi la barre des 15mm. Les trois stations avec les cumuls pluviométriques les plus faibles en ce mois d’avril sont les 11.8mm de Valenciennes (Nord), les 11.6mm de Bernières-sur-Mer (Calvados) et 9.4mm à Caen (Calvados).

 

Des précipitations au contraire plus notables dans la moitié Sud (excepté sur le littoral Languedocien et Roussillonnais), notamment sur les Alpes, en val de Saône et surtout sur un bon quart Sud-Ouest.

Près d’une vingtaine de stations du réseau secondaire ont cumulé plus de 200mm de précipitations en avril, situées notamment sur le relief Corse, en Corrèze ainsi qu’en Cévennes. Le maximum mensuel observé est pour la station Corse des gorges de la Restonica (commune de Corte) avec 301.7mm. Il s’agit de la seule station métropolitaine ayant dépassé les 300mm.

 

 

Au mois de mars, c’était une ville du Pas-de-Calais qui avait été la plus ensoleillée de métropole, un fait assez inhabituel (>>).  Mais lorsque ceci se produit durant deux mois consécutifs, nous pouvons parler d’un évènement rare et quasi-inédit ! Car en effet, c’est à nouveau les départements les plus au nord du pays qui ont eu l’ensoleillement le plus généreux pour ce mois d’avril en France !

Cette fois-ci, c’est la ville du Touquet qui s’est placé tout en haut avec un ensoleillement ayant atteint 271 heures. Le podium est complété par la station du Havre (266 heures) ainsi que de Calais (266 heures).

 

Des valeurs bien au-delà de celles observées près de la Méditerranée. Les villes Provençales ou Languedociennes ont été plus souvent confrontées à des entrées maritimes, limitant l’ensoleillement autour des 200 à 220 heures (207h à Nice, 217h à Marseille-Marignane). 

L’écart est même très important avec le quart Sud-Ouest et le Massif-Central. Le long des Pyrénées, sur le Midi-Toulousain, le sud de l’Aquitaine et en Auvergne, la barre des 200 heures n’a pas été atteinte. On relève seulement 188h à Toulouse, 175h à Mont-de-Marsan ou encore 171 heures à Biarritz pour le minimum de notre panel. Sur le réseau secondaire, le bilan chute même à 140 heures pour Bustince (Pyrénées-Atlantiques), presque deux fois moins qu’au Touquet !

 

De telles valeurs d’ensoleillement sur la moitié Nord se traduisent par une anomalie partout supérieure à +20% (+33% du côté de la capitale). On observe même de +40 à +50% sur la Normandie ou les Hauts-de-France, avec un excédent maximum national pour la ville de Rouen et ses +55%.

 

C’est alors un dégradé Nord-Sud qui s’est établi, comme le mois précédent. Si l’ensoleillement a été proche de la normale en Midi-Pyrénées et en Sud-Aquitaine, ce mois d’avril a été au final plus gris qu’à l’accoutumée dans le Sud-Est. En Languedoc et surtout en Provence, le déficit est compris entre -10 et -15% (-10% à Nice, -11% à Saint-Auban, et jusqu’à -14% à Marseille-Marignane).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !