Une dépression baptisée Christine a circulé des Iles Britanniques vers la France du dimanche 2 au mardi 4 mars, une dépression secondaire se creusant en outre en Méditerranée.
Les pressions atmosphériques étaient souvent inférieures à 1000 hPa lundi 3 en matinée sur la France, se rapprochant de 980 hPa sur le Nord de la Bretagne et le Cotentin à l'approche de la dépression (nos cartes d'observation).
Christine a provoqué des vents forts, essentiellement sur l'Ouest de la France.
Les rafales à l'intérieur des terres se sont souvent produites lors des grains orageux. Une tornade a même été observée en Vendée.
Christine a généré de puissantes vagues sur la façade Atlantique dans un contexte de fortes marées, provoquant des surélévations du niveau de la mer (Prévimer).
Les côtes espagnoles et portugaises ont été placées en vigilance "vagues submersion" rouge, les côtes françaises en vigilance orange.
Les hauteurs maximales des vagues sur l'épisode ont été de 14,1 m à 18 h sur la bouée des "Pierres Noires" (située au large de la pointe bretonne), 12,8 m à 14 h 30 à Belle Ile et 15,8 m à 21 h 30 à Anglet.
Les précipitations ont été abondantes dans le Sud-Ouest avec quelques débordements des cours d'eau du Piémont Pyrénéen et de fortes chutes de neige en altitude entrainant un risque d'avalanche maximal.
Normandie :
Les vagues n'ont pas fait de dégâts significatifs (article et vidéo de Ouest-France à Carteret, photos de Y. Halopeau). Sous l'effet des grandes marées, la Seine a quelque peu débordé à Rouen (articles 1 - 2).
Bretagne :
Des marcheurs qui effectuaient un circuit de marche aquatique ont été surpris par une vague à Erdeven (56 - carte). Une femme n'a pas survécu (article).
Dans le Finistère, Quimper était d'ores et déjà inondée dimanche 2 au matin (article de Ouest-France, photo de gauche, article et vidéo de France 3) puis de nouveau en fin de journée (article et vidéo de Ouest-France, photo de droite) tandis qu'à Quimperlé, la Laïta montait rapidement jusqu'à inonder certains quartiers (article de Ouest-France).
Morlaix et surtout Landerneau ont également été inondés. L'Elorn a débordé pour la 6ème fois de l'année à Landerneau, dépassant de 4 cm le niveau maximal atteint le 3 janvier dernier. Une vingtaine de magasins et une vingtaine d'habitations ont été sinistrés. Les habitants étaient particulièrement usés par ces inondations à répétition (article et vidéo de Ouest-France).
La grande marée de 114 conjuguée à un bon coup de vent a emmené l'Aulne jusqu'au pied des habitations et 2 bateaux sur le quai à Port Launay (carte), ce qui n'était jamais arrivé lors des précédentes tempêtes (article et vidéo de Ouest-France).
Dans les Côtes d'Armor, plusieurs commerces ont été brièvement inondés à Pimpol en début de matinée (article de Ouest-France, photo de J.S. Le Berre). L'eau est entrée sur les quais au Légué (article et vidéo). Deux maisons ont été inondées à Plurien et Pléneuf-Val-André (article, photo de gauche).
Les vagues étaient impressionnantes sur les côtes (article et vidéo de Ouest-France à St Malo en Ille-et-Vilaine, photo de T. Bregardis - diaporama de France 3 à l'Ile de Sein et à Douanenez).
Le vent a fait tomber un arbre sur une chapelle à Bubry (56 - carte - article de Ouest-France).
Pays de la Loire :
Une tornade a été observée à Luçon en Vendée. Elle a été filmée par Anthony Armant (voir la vidéo sur son Facebook dont est extraite l'image ci-dessous - article de Keraunos). 13 500 foyers ont été privés d'électricité dans le secteur (article)
Une légère submersion a été observée sur le port de Méan à St Nazaire (44), à l'instar de celle du 4 janvier dernier (article de Ouest-France, photo de C. Dubois).
Globalement, les vagues n'ont cependant pas fait de dégâts significatifs sur les côtes de la Loire Atlantique (article de Presse Océan, photos de N. Aufauvre à St Brévin à gauche et à Pornic à droite).
Poitou Charentes :
De puissants orages de grêle ont rendu les conditions de circulation dangereuses en Charente. Deux accidents ont fait 4 blessés (articles et vidéo 1 - 2 de La Charente Libre, photos de J. Herbert, P. Ardoin et J.B. Barthélémy).
Un 3ème accident s'est révélé mortel à Abzac en Charente. La voiture a quitté la route sous un orage de grêle (article de la Charente Libre, photo de A. Grandjean).
Des vagues de 7 mètres ont été enregistrées sur le littoral charentais mais les dégâts ont été dans l'ensemble très limités (article et reportage TV).
Limousin :
Une averse de grêle a été à l'origine d'une accident de la circulation sur l'autoroute A 20 en Corrèze.
Aquitaine :
Plusieurs voies ont été fermées à la circulation dès lundi 3 en matinée à Bordeaux (33). La Garonne a débordé sur les deux rives. La circulation était très perturbée (articles 1 - 2 de Sud-Ouest, photos de T. David et A. Bousquet - vidéo de France 3).
En début d'après-midi, le vent a fait tomber des arbres dans le Béarn, privant d'électricité 3000 foyers (article de La République des Pyrénées, photo de A.T.). Au Pays Basque, Biarritz a subi une forte averse de grêle (article et vidéos de Sud-Ouest).
Les pompiers sont intervenus une vingtaine de fois dans les Landes suite aux fortes rafales sous les grains orageux (article). Un second coup de vent a fait choir d'autres arbres en soirée (article de Sud-Ouest).
En fin de journée, la houle dépassait largement les protections anti-érosion, par exemple à Lacanau en Gironde (article et vidéo de Sud-Ouest).
Les vagues ont fait d'énormes dégâts sur toute la côte Aquitaine dans la nuit du lundi 3 au mardi 4.
Au Pays Basque, le casino de Biarritz a été inondé malgré les protections (article de Sud-Ouest). A Bayonne, l'eau a débordé sur les quais de la Nive.
Au Pays Basque, la côte d'Anglet a été la plus impactée (article et diaporama de Sud-Ouest, photos de B. Lapegue).
Les vitres blindées de la thalasso de St Jean de Luz ont été projetées (article de Sud-Ouest, photos de A. Desjean).
Dans les Landes, Sud-Ouest a mis en ligne plusieurs vidéos des vagues qui ont frappé Biscarosse. Les plus lourds dégâts ont été constatés à Tarnos (photos de J.Y. Ihuel).
Les déchets jonchaient la plage de Mimizan Plage au-delà de ce qui avait été constaté en janvier. Un cachalot a été retrouvé échoué (article de Sud-Ouest contenant des images difficiles d'un cachalot mort, photos de F. Cottereau).
En Gironde, le marais Blayais a été inondé (article et reportage TV). La marée haute a submergé le Cap Ferret et le village de l'Herbe (article et reportages TV, article de Sud-Ouest, photos à l'Herbe de A. Peyras).
Sud-Ouest a mis en ligne un diaporama de l'état du front de mer à Lacanau dont sont extraites les photos ci-dessous prises par J. Lestage).
Midi Pyrénées :
Un glissement de terrain consécutif aux fortes pluies qui se sont abattues sur la région est, vraisemblablement, à l'origine de l'effondrement du mur de soutènement du parc du château de Milhars dans le Tarn (article). Un platane s'est effondré dans le canal de Brienne à Toulouse. On ignore si c'est le vent, l'état de l'arbre ou la fragilité de la digue après les intempéries qui est à l'origine de cette chute spectaculaire (article de France 3, photo de O. Denoun). Les pompiers sont intervenus plus de 20 fois dans le Gers, essentiellement pour des chutes d'arbres (article)
Pyrénées :
Les fortes chutes de neige et les très forts risques d'avalanche ont perturbé grandement la circulation et l'ouverture des stations de sports d'hiver lundi 3 (article) et mardi 4 dans les Pyrénées (article - photo via le Facebook du Grand Tourmalet).
La route du Pourtalet qui mène à l'Espagne était toujours fermée mercredi 5. Des déclenchements d'avalanches par hélicoptère étaient prévus (article de Sud-Ouest, photos de D. Le Deodic).
Corse :
Une dépression secondaire, Christine III, s'est creusée en Méditerranée et a provoqué des intempéries en Corse. Le vent a contraint un vol Paris-Ajaccio à se détourner sur l'aéroport de Bastia lundi (article). De fortes pluies se sont abattues sur la Balagne (article de Corse Net Infos).
Portugal :
Une personne a été grièvement blessée, emportée par les vagues au Portugal (article). Des submersions se sont produites, inondant des restaurants côtiers (reportage TV - diaporama).
Espagne :
Les côtes Nord de l'Espagne ont été à nouveau soumises à des vagues impressionnantes (article en Galice, article au Pays Basque, diaporama en Cantabrie - article et vidéo).
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Notre ville de BIARRITZ
Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).
Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.
L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.
Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !