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Bilan de l'épisode de pollution de mars 2014 à Paris - Circulation alternée

Airparif a publié mercredi 14 mai le bilan de l'épisode de pollution de la mi-mars 2014 en Ile de France ayant entrainé la mise en place des mesures de circulation alternée.

Durant le mois de mars 2014, l’agglomération parisienne a traversé un épisode de pollution long et intense. Le lundi 17, les autorités ont décidé la mise en place d’une circulation alternée à Paris et dans les 22 communes limitrophes dans le cadre d’un épisode aux particules PM10. Cette décision fait suite à la persistance des niveaux élevés enregistrés par les stations d’Airparif pendant plusieurs jours et à la gratuité des transports en commun dans la région. Une telle procédure avait déjà été mise en place en 1997 mais pour un épisode de pollution au dioxyde d’azote. C’est la première fois qu’elle était appliquée pour les particules. 

Image d'illustration pour Bilan de l'épisode de pollution de mars 2014 à Paris - Circulation alternée

Par comparaison avec le lundi précédent, soit le 10 mars, la mise en place de cette mesure a eu un impact variable sur le trafic selon les zones géographiques :  -18 % à  Paris, -13 %  en Petite Couronne et -9 % en Grande Couronne (Source modèle de trafic Heaven exploité par Airparif et alimenté par des données horaires de la Mairie de Paris et de la DIRIF). Mais ces résultats intègrent également ceux de la réduction de vitesse sur les grands axes franciliens, le contournement des poids lourds en transit.

S’agissant des concentrations de polluants, le bilan global est plutôt positif, surtout à proximité du trafic. C’est le long des grands axes parisiens, notamment sur le Boulevard Périphérique, que la circulation alternée a eu le plus d’impact. Pour les particules PM10, la diminution induite par la mise en place de la mesure serait supérieure à 6 %  (soit  4 µg/m3 de baisse) sur toute la durée de l’opération (de 05h30 à minuit). Certaines  heures de la journée sont cependant marquées par des baisses plus importantes, notamment l’heure de pointe du soir avec des diminutions au-delà de 10 % sur l’ensemble du Boulevard Périphérique. L’impact de cette action est encore plus marqué pour le dioxyde d’azote avec une baisse de 10 % sur le Boulevard Périphérique en moyenne sur la journée, voire même des baisses ponctuelles qui ont pu atteindre 30 % à l’heure de pointe du soir (20h00). En situation éloignée des axes routiers, l’impact est moins perceptible avec une amélioration de 2 % (soit 1 µg/m3) pour les particules PM10 en moyenne sur la journée dans la zone de la mise en place de la circulation alternée. Il est à noter qu’avec des conditions météorologiques différentes, telles qu’avec un anticyclone, peu de vent et une forte inversion de température, une amélioration plus importante aurait pu être escomptée. Voir le dossier de presse complet. 

Image d'illustration pour Bilan de l'épisode de pollution de mars 2014 à Paris - Circulation alternée
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !