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Bilan d'octobre 2019 en France : doux mais très humide !

Comme lors de chaque première semaine du mois, voici votre bilan cartographié du mois écoulé (température, pluviométrie, ensoleillement sur un panel de 73 stations *). Si la douceur (et même chaleur) était encore de mise, ce mois a marqué de retour tant attendu des pluies !

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On ne change pas les mauvaises habitudes. Notre mois d'octobre a été encore le théâtre de nouvelles bouffées chaudes, les toutes dernières de notre année. L'été a même fait sa dernière apparition les 12 et 13 octobre, principalement dans le Sud-Ouest où les température ont franchi les 30°C (>>). Le 22, le thermomètre a affiché jusqu'à 33.1°C à Ajaccio, un record national pour une 3e décade d'octobre. Seules véritables prémices de la saison froide à venir, l'apparition des premières véritables gelées, notamment en début de mois (3 octobre >>).

Si les régions aux abords des côtes de la Manche ont été un peu moins exposées à cette douceur (anomalie parfois <0.5°C, voire même parfaitement dans les normes à Brest), ce n'est pas le cas du reste du pays et plus principalement dans le Nord-Est et le Centre-Est où l'anomalie dépasse les +2°C sur certaines villes (+2.5°C à Bourg-Saint-Maurice, +2.4°C à Strasbourg, +2.3°C à Nevers et Lyon...).

A l'échelle nationale, l'anomalie de température du mois d'octobre 2019 s'élève à +1.5°C.

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Enfin un changement en terme pluviométrique ! Après plusieurs mois d'une sécheresse intense, les pluies sont enfin revenues, et ceci sur l'intégralité du pays. Un changement qui s'est effectué à partir de la mi-octobre, et n'évitant pas les régions Méditerranéennes (premier épisode agité les 14 et 15 octobre >>, épisode cévenol puis méditerranéen très intense du 18 au 24 octobre >>).

De nombreuses stations ont dépassé le seul mensuel des 100mm, voire même des 200mm. Il est notamment tombé jusqu'à 266mm sur l'aéroport de Béziers-Vias (dont 251mm les 22 et 23 octobre), soit davantage que durant les neuf premiers mois de l'année. Nous relevons également 223mm à Brest, 212mm à Lorient, 205mm à Biarritz et 200mm à Cherbourg. La façade occidentale de la Corse (28mm à Ajaccio) et le Midi-Toulousain (60mm à Agen, 64mm à Toulouse) ont été les plus épargnés.

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Des pluies donc assez abondantes, dépassant les moyennes mensuelles sur la quasi-totalité du territoire. Sur notre panel de 73 stations, seules 5 n'ont pas atteint leur moyenne : Ajaccio (-67%), La Roche-sur-Yon (-24%), Nîmes (-18%), Agen (-6%) et Luxeuil (-6%).

Les excédents les plus notables se retrouvent sur une large diagonale s'étendant du pourtour Méditerranéen à la Bretagne. Par endroit, cet excédent mensuel dépasse les +100% (autrement dit, il a plu 2 fois plus que la moyenne) : sur notre panel, c'est le cas de Millau (+132%), Marseille-Marignane (+128%), Saint-Brieuc (+121%), Carcassonne et Saint-Auban (+119%), Le Mans (+110%) ou encore Lorient (+103%).

A l'échelle nationale, nous obtenons un excédent pluviométrique pour le mois d'octobre 2019 de +50%

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La pluviométrie étant étroitement liée à l'ensoleillement, il est donc évident d'affirmer que ce soleil s'est montré relativement rare au cours du mois dernier. Nous avons observé un véritable dégradé Nord/Sud (hormis à Colmar, moins de 100h de soleil cumulés sur la totalité de la moitié Nord, contre plus de 100h sur toute la moitié Sud).

Près de la Manche, il fallait profiter au maximum des rayons du soleil lorsqu'ils étaient présents. Pas plus de 53 petites heures d'ensoleillement cumulés sur Rouen seulement, mais aussi 67h à Beauvais, 68h à Alençon, et 69h à Brest Notons également un faible 58h du côté de Troyes.

Dans la moitié Sud, c'est comme souvent près de la Méditerranée où il a été le plus omniprésent, dépassant souvent les 170 heures (177h à Montpellier, 181h à Bastia, 196h à Marseille-Marignane). Et si la ville la plus sèche était Ajaccio, il s'agit également de la ville la plus ensoleillée : 230h au total durant ce mois d'octobre, 4 fois plus qu'à Rouen.

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Cet important dégradé Nord/Sud se retrouve au niveau des écarts à la normale (moyenne de la période 1991-2010). Si l'ensoleillement a été peu ou prou conforme aux moyennes dans le Sud-Est, ce n'est pas le cas du reste du territoire et surtout dans la moitié Nord !

Sur ces régions, le déficit d'ensoleillement est globalement compris entre -20 et -40%. Localement, il dépasse les -50% (deux fois mois de soleil que la moyenne) notamment à Rouen (-51%) et à Troyes (-53%).

A l'échelle nationale, nous obtenons un déficit d'ensoleillement pour le mois d'octobre 2019 de -20%

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !