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Bilan climatique d'octobre 2020 : enfin de la fraîcheur !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de OCTOBRE 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

C'est fait, et nous pouvons dire : ENFIN ! Après une série incroyable et jamais vue jusqu'alors de 16 mois consécutifs au dessus des moyennes, ce mois d'octobre a été marqué par la fraîcheur ! Avec un bilan national de -0.5°C, il fallait remonter au mois de mai 2019 pour trouver trace d'un mois sous les normes...


Ce changement durable au niveau des températures s'était amorcée dès la fin septembre (à partir du 24), en se prolongeant jusqu'au 5 octobre (>>). Une seconde coulée froide, encore plus importante, s'est ensuite déroulée durant l'intégralité de la seconde décade du mois, neige abondante à la clé sur certains reliefs (>>). Ce début d'automne a d'ailleurs été le plus frais en France depuis 1988 (>>).

Dès le 20 octobre, un virulent flux de Sud imposé par la tempête Barbara a provoqué une envolée des températures (>>), symbole d'une dernière décade plutôt douce. Néanmoins trop tard pour retrouver l'équilibre thermique lors de ce mois d'octobre.

Graphique Météo-France

 

Seul le quart Nord-Est a réussi à s'en sortir, avec un excédent thermique du côté des Hauts-de-France et du Grand-Est (jusqu'à +1.1°C à Charleville-Mézières, +0.8°C à Nancy, +0.7°C à Trotes, +0.6°C à Strasbourg et St-Quentin). A contrario, l'ensemble de la moitié Sud a été confronté à une fraîcheur "notable", avec une anomalie globalement comprise entre -1°C et -1.5°C (jusqu'à -1.6°C à Embrun, Albi et Marignane). Pour la ville de Paris, ce mois d'octobre a été à un équilibre quasi-parfait (-0.05°C).

 

En plus de la fraîcheur, les précipitations ont été relativement abondantes à travers le territoire, avec un excédent national de +30% sur notre panel de stations. Excepté sur le Massif-Central, en Corse, et surtout entre Provence et Languedoc-Roussillon où les pluies ont été limitées (déficit jusqu'à -82% à Montpellier, -80% à Marignane, -78% à Nîmes), tout le reste du pays a atteint voire dépassé largement sa moyenne mensuelle pluviométrique.

Des pluies même remarquables sur l'Aquitaine (plus de 2 fois la norme, jusqu'à +181% à Mont-de-Marsan), ainsi que sur les Côtes d'Armor (+221% à St-Brieuc, soit 3.2 fois la norme). A Paris-Montsouris, cette anomalie a atteint +54%

 

Une bonne partie des pluies s'est produite durant la tempête Alex le 2 octobre (>>), avec des quantités catastrophiques dans les Alpes Maritimes (jusqu'à 500mm >>). Les cumuls sous cette tempête ont été également notables sur Massif-Central, le Centre-Est ainsi que sur les Côtes d'Armor. Sur notre panel, certains stations ont dépassé la barre des 200mm : il s'agit de Cherbourg (211), St-Brieuc (251), Mont-de-Marsan (257) et surtout de Biarritz (310mm).

Si la barre des 100mm a été dépassé en de très nombreux secteurs, certaines régions n'ont pas récolté autant de pluie. Notons par exemple l'Alsace (49mm à Colmar), le Massif-Central (34mm à Clermont-Ferrand) et une partie du pourtour Méditerranéen (seulement 21mm à Hyères et Marignane, 18mm à Montpellier). A Paris, nous avons approché ce seuil avec 95mm.

 

 

De la fraîcheur, des pluies... il ne fallait plus qu'une absence de soleil pour obtenir le combiné gagnant d'un mois maussade : le déficit d'ensoleillement a atteint -25% à l'échelle national sur notre panel de stations. Les seules (et très rares) villes a avoir atteint leur insolation moyenne se situent dans le quart Sud-Est, avec un léger excédent de +15% à Marseille-Marignane et +13% à Bastia.

Partout ailleurs, les nuages ont été de la partie et de manière très durable. Le déficit en UV a même été exceptionnellement marqué sur une bande s'étalant du nord de la Nouvelle-Aquitaine jusqu'au Grand-Est, en passant par le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne et la Franche-Comté. Sur ces régions, le bilan chute sous les -40% voire même les -50% (soit 2 fois moins de soleil que lors d'un mois d'octobre normal) : jusqu'à -56% à Dijon, -54% à Besançon et Saint-Dizier... A Paris, le bilan n'est loin d'être faramineux avec -27%.

 

Ce déficit remarquable se traduit par une durée totale de l'ensoleillement inférieure à 100 heures sur la très grande majorité de la moitié Nord de la France (86h à Paris). Dans le Nord-Est, nous avons tout juste réussi à franchir les 50 heures cumulées (soit moins de 2h de soleil par jour) : 51 heures à Charleville-Mézières, 52 heures à Dijon, 54 heures à Saint-Dizier, 60 heures à Besançon.

Un contraste saisissant avec le Sud-Est du pays et notamment les bords de la Méditerranée, où l'ensoleillement a dépassé les 150h et même parfois 200 heures : jusqu'à 215h à Marseille-Marignane et 202h à Saint-Auban.

 

* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Biarritz

Meteo-biarritz.com est le premier site météo essentiellement dédié à l'agglomération de Biarritz. Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-paris.com, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d'ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site professionnel et de grande qualité est aussi très complet (grâce à des rubriques ludiques) et surtout très réactif. Il fait partie des 19 sites internet appartenant à meteo-villes.com. Les prévisions météo à 15 jours, totalement gratuites, sont expertisées par une équipe de professionnels qui suit la situation en permanence. Ainsi, en fonction de l'évolution de la situation, ils affinent au mieux leurs prévisions. La tendance météo saisonnière pour la France est également réactualisée très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour le Pas basque en proposant : les webcams en direct, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, les suivis climatologiques, le climat du Pays Basque et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Biarritz.

 

Notre ville de BIARRITZ

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle-Aquitaine, et à 50 km de la ville espagnole de Saint-Sébastien.
Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte Atlantique française.
L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier.
Le gentilé de Biarritz est Biarrot (Biarròt en gascon, Biarriztar en basque).
La commune a pour devise : J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
Sa superficie est de 12 km² pour une altitude située entre 0 et 85m.
En 2020 sa population était de 25 885 habitants (résidents permanents).


Le climat de Biarritz est océanique. Il y fait assez chaud avec parfois des pluies très abondantes (cumul de 1483 mm) mais il y pleut moins souvent qu’à Brest (181 jours / an) et l'ensoleillement annuel moyen est de 1877 h. Les vagues réputées des surfeurs sont liées à la houle qui prend de l’ampleur par effet du Golfe de Gascogne dessiné en coin (comme une sorte d’entonnoir) et face aux vents d’ouest. Ainsi, les vagues parcourent toute l’Atlantique et viennent s’échouer en fin de course sur les côtes.


L'histoire de Biarritz : Station balnéaire réputée depuis le 19è siècle, elle était constituée d'un tout petit village de pêcheurs de baleine (dès le 11è siècle) quand Victor Hugo la découvrit en 1843. Il évoquait déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire. Le village était à l'origine constitué de deux centres de peuplement : l'un au quartier de l'église Saint-Martin et l'autre au port de pêche (Port-Vieux) défendu par le château de Belay ou Ferragus. Son blason montre une grande barque baleinière qui reste le symbole de la ville. La population est d'origine vasconne. Il est difficile de statuer clairement entre des racines basques, ou gasconnes. Biarritz faisait — d'un point de vue administratif — partie du Labourd, province basque, jusqu'en 1790. Le premier phare fut construit en 1650. Dès 1784, les bains de mer sont à la mode et Napoléon s'y baigna en 1808. L'impératrice Eugénie décida d'en faire sa villégiature après y avoir séjourné deux mois en 1854 et Napoléon III lui construisit un palais de forme de E. De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme une église orthodoxe à la coupole peinte en bleu à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe . Créé en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd'hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est à l'époque un temple du luxe et de la mode. Au début du XXe siècle, la majorité de ses employés parlent anglais. En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig projette et conçoit avec l'Organisation Todt, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz. Le 17 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée. En 1957, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film "Le Soleil se lève aussi", utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie. C'est le lancement de ce sport à Biarritz. Les premiers Biarrots s'essayent au surf et lancent une mode qui va durer en s'appuyant sur la qualité des vagues de la côte Atlantique. Aujourd'hui, la ville est devenue un des pôles européens et mondiaux de ce sport de glisse.


Les principaux centres d’intérêt de Biarritz sont : le rocher de la Vierge, la villa Eugénie (hôtel du Palais), la villa Natacha, le Casino, le phare, les crampottes (cabanes des pêcheurs) et bien entendu, le surf !